Pas de blabla, juste une photo pour terminer l'année 2010, Bernard Giraudeau et Bernard Pierre Donnadieu dans "Rue Barbare".
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vendredi 31 décembre 2010
jeudi 30 décembre 2010
mercredi 29 décembre 2010
INDIANA JONES DU PAUVRE
Le lieutenant Harris, pilote chevronné sur Dakota pendant la guerre de 1939-1945, est requis pour un transport particulièrement important, avec à bord un scientifique original, Mitchell, et une caisse mystérieuse, dont l'ouverture par un curieux provoque la perte de l'avion, disparu aux yeux de tous... quand les rescapés sont récupérés, Harris passe en cour martiale et est condamné pour comportement incohérent, sur le témoignage de son co-pilote, Savage. Heureusement, il parvient à s'évader et rejoint la jolie Melanie Mitchell, fille du savant disparu, avec laquelle il parviendra peut-être à rétablir la vérité et à sauver l'humanité de forces mystérieuses...
Dakota Harris (Sky Pirates en vo) est un film réalisé par Colin Eggleston en 1986. C 'est le genre de film qui surfe allégrement sur la vague INDIANA JONES, même look ? même aventure ? même influence ? même titre ? (en VF indiana = Dakota, 2 états des USA), mais pas de Spielberg derrière la caméra, ni d'Harrison Ford devant... juste un acteur inconnu au bataillon qui ressemble plus à CROCODILE DUNDEE qu'à INDIANA FORD.
Le film se regarde, mais ne laisse pas un souvenir impérissable dans les mémoires. Le film date de 1986, qui s'en souvient aujourd'hui ? Je suis tombé dessus par hasard caché dans des bacs à dvd soldés à 2 euro.
lundi 27 décembre 2010
BERNARD PIERRE DONNADIEU
Bernard-Pierre Donnadieu est un acteur français né le 2 juillet 1949 à Paris (France). Il est décédé lundi 27 Decembre 2010 à Versailles à l'âge de 61 ans des suites d'un cancer, a annoncé à l'AFP le réalisateur Gilles Katz qui l'avait dirigé.
Il apparaît dans Le Locataire (1976) de Roman Polanski, puis tourne sous la direction de Claude Lelouch dans Si c'était à refaire (1976), Jean-Jacques Annaud dans Coup de tête (1978)
c'est surtout en 1981 qu'il connaît la consécration avec Le Professionnel (1981) où il se retrouve sous la peau de L'inspecteur Farges aux côtés de Jean-Paul Belmondo.
Son visage dur, son regard droit et franc, ses traits tirés lui valent souvent d'incarner le méchant, le hors la loi, le subversif. Après avoir été le vrai Martin Guerre dans Le Retour de Martin Guerre (1981), il devient un criminel dangereux dans le très violent Rue barbare (1983), joue le terrible Ange Malaggione dans le thriller français L'Indic (1983), incarne un terrifiant néo-nazi dans Urgence (1984), et surtout, construit l'angoissant et inoubliable psycho-sociopathe, Raymond Lemorne, dans The vanishing, L'homme qui voulait savoir.
Il apparaît dans Le Locataire (1976) de Roman Polanski, puis tourne sous la direction de Claude Lelouch dans Si c'était à refaire (1976), Jean-Jacques Annaud dans Coup de tête (1978)
c'est surtout en 1981 qu'il connaît la consécration avec Le Professionnel (1981) où il se retrouve sous la peau de L'inspecteur Farges aux côtés de Jean-Paul Belmondo.
Son visage dur, son regard droit et franc, ses traits tirés lui valent souvent d'incarner le méchant, le hors la loi, le subversif. Après avoir été le vrai Martin Guerre dans Le Retour de Martin Guerre (1981), il devient un criminel dangereux dans le très violent Rue barbare (1983), joue le terrible Ange Malaggione dans le thriller français L'Indic (1983), incarne un terrifiant néo-nazi dans Urgence (1984), et surtout, construit l'angoissant et inoubliable psycho-sociopathe, Raymond Lemorne, dans The vanishing, L'homme qui voulait savoir.
vendredi 24 décembre 2010
jeudi 23 décembre 2010
LE PERE NOEL CONTRE LES MARTIENS
Le Père Noël contre les martiens (Santa Claus Conquers the Martians, aussi nommé Santa Claus Defeats the Aliens) est un film de science-fiction américain datant de 1964. Il est régulièrement listé parmi les pires films jamais tournés et figure couramment dans le "top 100 du pire" de l'Internet Movie Database. Sa réalisation est due à Nicholas Webster, et le rôle du Père Noël revient à John Call. On peut également y voir Pia Zadora à l'âge de 8 ans, dans le rôle d'un des enfants martiens.
mercredi 22 décembre 2010
LE PERE NOEL EST UNE ORDURE , le remake de la honte
Noël oblige, voici la bande annonce de MIXED NUTS, film de 1994, remake américain du "PERE NOEL EST UNE ORDURE". Quand Hollywood remake un film français, c'est parfois pour le meilleur (La Totale / True Lies) mais c'est souvent pour le pire. En voici le parfait exemple.
Un extrait du film : tout le monde se souvient de Christian Clavier dans le rôle de Katia.
Difficile de faire mieux, la preuve.
Encore une scène du film histoire de juger de l'étendu des dégats.
Rien à sauver donc, si ce n'est STEVE MARTIN himself, bref, un film à éviter à tout prix, regardez l'original, c'est le conseil que je vous donne.
Libellés :
BANDE ANNONCE,
FILM RARE,
FILMS A FUIR,
REMAKE,
STEVE MARTIN
mardi 21 décembre 2010
RTT
Arthur vit des jours tranquilles entre Florence, sa compagne depuis cinq ans, et son magasin de sport spécialisé. Tout va parfaitement bien jusqu'au jour où Florence lui annonce sans préavis qu'elle le quitte pour un autre homme, qu'elle va même se marier, qu'elle part vivre désormais à l'étranger. Sous le choc, Arthur est pourtant convaincu que Florence ne sait plus trop ce qu'elle fait. Il n'aura de cesse de la retrouver, même lorsqu'il apprend que le mariage a lieu dans quelques jours à Miami. Il n'est certes pas invité, mais sa décision est prise : il ira à ce mariage.Au même moment, Emilie Vergano réalise d'une main de maître un vol de tableau dans un célèbre musée parisien pour le compte d'un commanditaire vivant lui aussi à Miami. Arthur et Emilie vont alors se croiser à l'aéroport de Paris en partance pour le continent américain et ne vont plus vraiment se quitter pour une raison assez simple : recherchée par la police, Emilie a placé la toile volée dans le sac d'Arthur. Ce dernier va alors être embarqué dans une aventure qu'il n'avait pas, mais pas du tout, prévu... à l'occasion de ses quelques jours de RTT.
Une affiche qui sent bon les films d'aventure à la phillipe de Broca (l’homme de Rio), un casting plutôt sympa, mais là ou le film se plante, c’est l’histoire... Y 'A PAS D'HISTOIRE...
Une affiche qui sent bon les films d'aventure à la phillipe de Broca (l’homme de Rio), un casting plutôt sympa, mais là ou le film se plante, c’est l’histoire... Y 'A PAS D'HISTOIRE...
Un bon film c’est d’abord une bonne histoire, et là, y’a rien d’intéressant, d’accrocheur, de plus, tout est prévisible, seul les comédiens ont bien du profiter du tournage (miami…etc..), bref, ça vaut un téléfilm, rien de plus et encore...
COLUCHE PRESIDENT
Voici un très bon article sur Coluche, période 1980-1981 extrait du Point.fr du 09-10-2008.
Le 30 octobre 1980, Coluche réunit la presse dans son théâtre du Gymnase. Oyez, oyez, braves gens : je suis candidat à l’élection présidentielle. Le bouffon s’invite, déboule, avec son nez rouge, dans la cour du roi. Une heure avant, chez lui, 11, rue Gazan, face au parc Montsouris, il vidait encore son distributeur de Coca, entouré de son assistant, le cinéaste Romain Goupil, et de Maurice Najman, journaliste à Libération (mort en 2000, NDLR). A eux trois, ils rédigent, au pied levé, le fameux appel « pour leur foutre au cul », mobilisant tous les exclus : « Les fainéants, les crasseux, les drogués, c’était moi , se souvient Goupil. Les pédés, les taulards, les gouines, les Arabes, c’était Coluche ; les anciens communistes, c’était Najman. »
De 10 à 20 % des voix.
Rue Gazan, les visages changent. Jusque-là, le n°11 était le port d’attache des copains du Café de la gare, Renaud, Dewaere, Romain Bouteille, Lanvin, et du Splendid, avec en tête Lhermitte et Lamotte. Tous ses copains dont il a fait tirer les portraits au studio Harcourt pour les accrocher à ses murs. Rue Gazan, ils ont leur rond de serviette, autour de Coluche, qui n’est alors que le président de ses potes. Il y a aussi Aldo Martinez, l’ex-bassiste des Chaussettes noires, le « chuteur », fournisseur en bons mots : « "Crache", lui disait Coluche, se souvient Vaguelsy, " dans le tas, il y en aura de bonnes." » Coluche brandit son Dictaphone : « "Qu’est-ce que t’en as à foutre ?", il me disait ; "tu t’en sers pas, c’est le premier à la Sacem qui a gagné" », confirme Bénichou, qui allait rue Gazan comme on va au bistrot.
Mais le Tout-Paris a commencé à défiler. Brice Lalonde, pour les écolos : « Il m’a dit : "quand les arbres voteront, vous serez élu". » Les intellos, avec à leur tête Félix Guattari, François Châtelet, Pierre Bourdieu, qui, bizarrement, encensent le clown et lui parlent de l’article 49.3. Il y a aussi Gérard Nicoud, patron des petits commerçants, marqué nettement à droite. « Lederman se méfiait de nous, les gauchistes, explique Goupil, et rééquilibrait à droite, pour ne froisser aucun spectateur. » Jean-Pierre Soisson, via Dominique Lavanant, tâte le terrain. Vaguelsy va rassurer le PC. Au PS, le contact passe mal : Collé et Glavany, via Gébé, sont renvoyés par Coluche, qui tape sur les socialistes : « Rose promise, chomdu. » Soudain mondaine, la rue Gazan devient l’endroit où il faut être : Renaud, Lanvin ont été remplacés par Belmondo, Jean-Loup Dabadie, Michèle Morgan : « Pour elle, il avait fait livrer un monceau de fleurs, il était très midinette », remarque Vaguelsy.
La campagne prend un autre tour, le 25 novembre, quand on retrouve le cadavre de René Gorlin, son régisseur. « Il commence à flipper », se souvient Bénichou. « Christian Bonnet, le ministre de l’Intérieur, met en place une cellule qui s’occupe de Coluche, l’Elysée envoie une circulaire aux maires pour les dissuader de donner leur signature, explique Antoine de Caunes, et un groupe autonome de la police lui envoie des menaces de mort. » Le 27 décembre, L’Express à son tour lui consacre sa une, mais il n’est plus le chéri des médias : « Jacques Derogy écrit un papier aux airs d’enquête de police », résume de Caunes. « Peu avant sa mort, il exprimera des regrets », précise Vaguelsy. Mais entre-temps, le 5 décembre, Coluche a dîné avec Jacques Attali, mandaté par Mitterrand, qui brandit la menace des chars russes. « Il était très content de lui, flatté d’être courtisé, se souvient Jean-Paul Enthoven, présent au dîner, il faisait claquer les bretelles de sa salopette. » Attali essaie, en douceur, de le persuader de se retirer pour ne pas gêner Mitterrand. Il reviendra, tous les dix jours, effectuer un travail de sape. « En mars, quand on n’avait pas les signatures, Coluche s’est énervé contre Attali : "Tu m’as pris pour un con !" raconte Vaguelsy. Dans la voiture, Coluche me dit : "On fout la merde ou on accepte ?" » Coluche accepte. Mais le 16 mars, furieux qu’on ne l’invite plus sur aucun média-PPDA lui avoue qu’on l’empêche de parler de lui-, il entame une grève de la faim, à peine annoncée. De toute façon, elle est fausse.
Fin avril, il se déclare pour Mitterrand. Le 10 mai au soir, il se fera casser la gueule, près des Halles, par des membres d’un de ses comités de soutien, furieux de s’être fait avoir. Mais pendant trois mois, Coluche y aura cru. « Il s’est pris pour Zorro, selon Goupil, il est parti en vrille. » « Parfois, il me disait : "Tu crois que je suis mégalo ?" » se souvient Vaguelsy. C’est l’époque où sa femme le quitte : « Il savait qu’il était insupportable, cela ne l’empêchait pas d’être malheureux », analyse Bénichou. La campagne laisse des traces : il tombe dans l’héroïne. La rue Gazan devient ce que Desproges, dans une des « Chroniques de la haine ordinaire », baptise la « cour de Rigolo XIV » : « Quatre-vingts parasites nocturnes abonnés quotidiens de sa soupe populaire. J’ai pris congé pour aller vomir plus loin. » Mais l’exercice aura été profitable : il a sans doute aidé Mitterrand à gagner, qu’il rencontrera chez Attali. Il a aussi semé les germes d’une société civile. Sans cette campagne, pas de Restos du coeur. « C’est la vengeance qui l’anime », affirme Cavanna. « D’ailleurs, quand il a eu l’idée, ajoute Vaguelsy, il m’a dit : « "Là, je me présente à rien, mais tu vas voir !" »
COLUCHE PRESIDENT, L'HISTOIRE SECRETE
Par FRANÇOIS-GUILLAUME LORRAIN
Le 30 octobre 1980, Coluche réunit la presse dans son théâtre du Gymnase. Oyez, oyez, braves gens : je suis candidat à l’élection présidentielle. Le bouffon s’invite, déboule, avec son nez rouge, dans la cour du roi. Une heure avant, chez lui, 11, rue Gazan, face au parc Montsouris, il vidait encore son distributeur de Coca, entouré de son assistant, le cinéaste Romain Goupil, et de Maurice Najman, journaliste à Libération (mort en 2000, NDLR). A eux trois, ils rédigent, au pied levé, le fameux appel « pour leur foutre au cul », mobilisant tous les exclus : « Les fainéants, les crasseux, les drogués, c’était moi , se souvient Goupil. Les pédés, les taulards, les gouines, les Arabes, c’était Coluche ; les anciens communistes, c’était Najman. »
Fin octobre 1980 : VGE est donné gagnant et Mitterrand ne s’est pas encore déclaré. La France et ses journalistes politiques s’ennuient. La blague, énorme, tombe au bon moment. En fait, elle a commencé en février 1980 à RMC. Coluche vient de se faire virer de la tranche 10-13 heures. Son passage aura duré une semaine : « On a toujours dit qu’il était parti pour irrévérence envers la famille princière, c’est faux, révèle Goupil, qui lui découpe la revue de presse. Il pilonnait sur l’affaire des diamants. Or le directeur de RMC était l’ancien porte-parole de VGE. » Pour la seconde fois en six mois, Coluche se fait censurer.
Le 24 juin 1979, il a dit adieu à son émission d’Europe 1 pour une vanne de trop : « Les veuves de guerre utilisent leurs pensions pour entretenir des gigolos. » Mais Coluche ne respecte pas grand-monde : « C’était l’esprit 68, le refus de tout establishment. Pour lui, la Résistance, c’était une histoire de vieux cons. Il aurait pu faire des blagues sur le 11 Septembre », lâche le journaliste Pierre Bénichou, qui fut son ami. Renvoyé avec lui de RMC, Goupil, qui a fait la campagne de Krivine en 1974, propose à Coluche de se présenter à l’élection : « Là, on ne pouvait plus l’empêcher de parler. » Coluche en rigole d’abord- « tu déconnes »-, puis accepte. Mais Paul Lederman, son imprésario, coince. Son poulain loin du music-hall ? « Vous n’y comptez pas. » Mais, dans l’entourage de Coluche, on est séduit : Martin Lamotte, Renaud, Véronique, la femme de Coluche, poussent à la roue ; à l’été, Lederman donne son feu vert au canular. Mais pour Jean-Michel Vaguelsy, premier lieutenant de Coluche, qui lui avait demandé d’apprendre la Constitution, l’enjeu est sérieux : « Il donnait la parole aux minorités. Aux législatives de 1978, la gauche a perdu pour 0,5 %. » Farce ou vrai coup politique ? Le malentendu s’installe.
De 10 à 20 % des voix.
Rue Gazan, les visages changent. Jusque-là, le n°11 était le port d’attache des copains du Café de la gare, Renaud, Dewaere, Romain Bouteille, Lanvin, et du Splendid, avec en tête Lhermitte et Lamotte. Tous ses copains dont il a fait tirer les portraits au studio Harcourt pour les accrocher à ses murs. Rue Gazan, ils ont leur rond de serviette, autour de Coluche, qui n’est alors que le président de ses potes. Il y a aussi Aldo Martinez, l’ex-bassiste des Chaussettes noires, le « chuteur », fournisseur en bons mots : « "Crache", lui disait Coluche, se souvient Vaguelsy, " dans le tas, il y en aura de bonnes." » Coluche brandit son Dictaphone : « "Qu’est-ce que t’en as à foutre ?", il me disait ; "tu t’en sers pas, c’est le premier à la Sacem qui a gagné" », confirme Bénichou, qui allait rue Gazan comme on va au bistrot.
Il y a aussi Bouboule, le pote des années d’enfance de la Solo, la cité de Montrouge, située au 1, impasse de la Solidarité. Mais, rue Gazan, la solidarité n’est pas une impasse. Chacun a droit à sa paire de bottes, souvent trop petites, confectionnées par le clown. « Chacun avait sa moto ou sa voiture offertes par Coluche, se souvient Bénichou. Un jour, il m’a prêté une Rolls, il était étonné que je la lui rende. Il s’est mis à gueuler quand les gars ont réclamé des camping-cars. » Herbe, filles, la maison fait crédit. On y trouve aussi piscine, table de ping-pong, juke-box Wurlitzer, studio d’enregistrement, machine à fabriquer de la glace pilée. « Tout cela faisait rêver Reiser, qui était un enfant de pauvres », se souvient Michèle Reiser, sa veuve. Car il y a aussi le groupe de Charlie Hebdo -Choron, Cavanna, Gébé, l’ami Reiser-, promu aussitôt « organe officiel » de la campagne coluchienne. « Personne ne savait si c’était du lard ou du cochon, affirme Cavanna, lui le premier, il ne savait pas où il allait. » Rue Gazan, la politique occupe soudain le centre des débats : « Les copains de la première heure, des artistes, s’éloignent par instinct », résume Goupil. Lanvin se souvient qu’il a pris ses distances. A la maison arrivent des sacs postaux avec des milliers de lettres. Laurence, dite « Lolo », qui fait office aussi de « rouleuse de pétards », s’occupe du tri avec Vaguelsy : « Des lettres d’angoisse, de misère. La blague cessait d’en être une. » Des centaines de comités de soutien se forment. Et surtout, les premiers sondages donnent de 10 à 20 % à Coluche. « Il n’en revenait pas », se souvient Cavanna. Le 17 novembre, alors que Mitterrand vient de se porter candidat, Le Nouvel Obs fait sa une sur Coluche. « Mitterrand était furibard », révèle Bénichou, alors rédacteur en chef de L’Obs , qui va voir, rue de Bièvre, le candidat socialiste. « "Toute candidature au premier tour, me dit-il, est un coup de poignard. Il n’y a pas de report au second tour, il n’y a qu’une dynamique du premier tour." »
PPDA est prié de ne pas parler de Coluche.
PPDA est prié de ne pas parler de Coluche.
Mais le Tout-Paris a commencé à défiler. Brice Lalonde, pour les écolos : « Il m’a dit : "quand les arbres voteront, vous serez élu". » Les intellos, avec à leur tête Félix Guattari, François Châtelet, Pierre Bourdieu, qui, bizarrement, encensent le clown et lui parlent de l’article 49.3. Il y a aussi Gérard Nicoud, patron des petits commerçants, marqué nettement à droite. « Lederman se méfiait de nous, les gauchistes, explique Goupil, et rééquilibrait à droite, pour ne froisser aucun spectateur. » Jean-Pierre Soisson, via Dominique Lavanant, tâte le terrain. Vaguelsy va rassurer le PC. Au PS, le contact passe mal : Collé et Glavany, via Gébé, sont renvoyés par Coluche, qui tape sur les socialistes : « Rose promise, chomdu. » Soudain mondaine, la rue Gazan devient l’endroit où il faut être : Renaud, Lanvin ont été remplacés par Belmondo, Jean-Loup Dabadie, Michèle Morgan : « Pour elle, il avait fait livrer un monceau de fleurs, il était très midinette », remarque Vaguelsy.
La campagne prend un autre tour, le 25 novembre, quand on retrouve le cadavre de René Gorlin, son régisseur. « Il commence à flipper », se souvient Bénichou. « Christian Bonnet, le ministre de l’Intérieur, met en place une cellule qui s’occupe de Coluche, l’Elysée envoie une circulaire aux maires pour les dissuader de donner leur signature, explique Antoine de Caunes, et un groupe autonome de la police lui envoie des menaces de mort. » Le 27 décembre, L’Express à son tour lui consacre sa une, mais il n’est plus le chéri des médias : « Jacques Derogy écrit un papier aux airs d’enquête de police », résume de Caunes. « Peu avant sa mort, il exprimera des regrets », précise Vaguelsy. Mais entre-temps, le 5 décembre, Coluche a dîné avec Jacques Attali, mandaté par Mitterrand, qui brandit la menace des chars russes. « Il était très content de lui, flatté d’être courtisé, se souvient Jean-Paul Enthoven, présent au dîner, il faisait claquer les bretelles de sa salopette. » Attali essaie, en douceur, de le persuader de se retirer pour ne pas gêner Mitterrand. Il reviendra, tous les dix jours, effectuer un travail de sape. « En mars, quand on n’avait pas les signatures, Coluche s’est énervé contre Attali : "Tu m’as pris pour un con !" raconte Vaguelsy. Dans la voiture, Coluche me dit : "On fout la merde ou on accepte ?" » Coluche accepte. Mais le 16 mars, furieux qu’on ne l’invite plus sur aucun média-PPDA lui avoue qu’on l’empêche de parler de lui-, il entame une grève de la faim, à peine annoncée. De toute façon, elle est fausse.
Fin avril, il se déclare pour Mitterrand. Le 10 mai au soir, il se fera casser la gueule, près des Halles, par des membres d’un de ses comités de soutien, furieux de s’être fait avoir. Mais pendant trois mois, Coluche y aura cru. « Il s’est pris pour Zorro, selon Goupil, il est parti en vrille. » « Parfois, il me disait : "Tu crois que je suis mégalo ?" » se souvient Vaguelsy. C’est l’époque où sa femme le quitte : « Il savait qu’il était insupportable, cela ne l’empêchait pas d’être malheureux », analyse Bénichou. La campagne laisse des traces : il tombe dans l’héroïne. La rue Gazan devient ce que Desproges, dans une des « Chroniques de la haine ordinaire », baptise la « cour de Rigolo XIV » : « Quatre-vingts parasites nocturnes abonnés quotidiens de sa soupe populaire. J’ai pris congé pour aller vomir plus loin. » Mais l’exercice aura été profitable : il a sans doute aidé Mitterrand à gagner, qu’il rencontrera chez Attali. Il a aussi semé les germes d’une société civile. Sans cette campagne, pas de Restos du coeur. « C’est la vengeance qui l’anime », affirme Cavanna. « D’ailleurs, quand il a eu l’idée, ajoute Vaguelsy, il m’a dit : « "Là, je me présente à rien, mais tu vas voir !" »
source : LE POINT
http://www.lepoint.fr/archives/article.php/281220
http://www.lepoint.fr/archives/article.php/281220
lundi 20 décembre 2010
L'APPRENTI DU PERE NOEL
Le Père Noël ne veut pas prendre sa retraite, mais le règlement est formel : il doit se choisir un apprenti qui le remplacera. Sélectionné parmi des millions d’enfants, l’heureux élu devra s’appeler Nicolas, être orphelin et avoir le cœur pur.De l’autre côté de la terre, un petit garçon répond parfaitement à ces critères, mais son manque de confiance en lui et son vertige font un piètre candidat.Le Père Noël acceptera-t-il l’idée de passer la main et aider son apprenti à prendre sa place ?
J'ai emmené mon fils (3 ans) voir "L'APPRENTI DU PERE NOEL" hier apres midi pendant que sa grande soeur était dans l'autre salle avec sa maman pour voir "RAYPONCE". C'est la premiere fois qu'AXEL allait vraiment au cinéma pour voir un film aussi long (1H20).
Très bon film d'animation "classique", une belle histoire, le film idéal pour les fêtes de fin d'année.
samedi 18 décembre 2010
LE COACH
Chêne est un coach renommé qui accumule les succès professionnels. Mais c'est aussi un joueur invétéré qui a des dettes colossales. A bout de patience, sa femme le quitte. Pris à la gorge par ses créanciers, Chêne accepte un contrat qui peut le sauver : coacher à son insu Marmignon, un directeur très singulier qui semble être le pire coaché imaginable.
Même si LE COACH lorgne vers les films de Francis Vebber avec son duo improbable (Jean Paul Rouve et Richard Berry), le film mérite le coup d’œil. Un bon rythme, de bons dialogues, que demander de plus ? Olivier DORAN a réussi son pari.
Le tournage s'est entièrement déroulé à Paris, du 21 juillet au 15 septembre 2008. Sur ces quarante-deux jours, Concernant le casting principal, Olivier Doran a pensé son élaboration en terme de couple de comédiens. " Il fallait un roc et une brindille, une superbe machine et un grain de sable, explique le réalisateur. Jean-Paul et Richard correspondaient parfaitement aux personnages, dans leurs personnalités propres et dans la façon qu'ils auraient de fonctionner. On ne les avait jamais vus jouer ensemble. Tous deux ont tout de suite été convaincus. Ainsi que Capra l'a définie, la comédie est du drame en accéléré. La dimension dramatique devait donc être présente, et elle nécessite crédibilité et réalisme, sans aucune caricature. Avec Jean-Paul et Richard, nous en avons parlé et nous avions la même approche. Il fallait tout leur talent pour faire exister Chêne et Marmignon au-delà des a priori et des clichés.
Même si LE COACH lorgne vers les films de Francis Vebber avec son duo improbable (Jean Paul Rouve et Richard Berry), le film mérite le coup d’œil. Un bon rythme, de bons dialogues, que demander de plus ? Olivier DORAN a réussi son pari.
Le tournage s'est entièrement déroulé à Paris, du 21 juillet au 15 septembre 2008. Sur ces quarante-deux jours, Concernant le casting principal, Olivier Doran a pensé son élaboration en terme de couple de comédiens. " Il fallait un roc et une brindille, une superbe machine et un grain de sable, explique le réalisateur. Jean-Paul et Richard correspondaient parfaitement aux personnages, dans leurs personnalités propres et dans la façon qu'ils auraient de fonctionner. On ne les avait jamais vus jouer ensemble. Tous deux ont tout de suite été convaincus. Ainsi que Capra l'a définie, la comédie est du drame en accéléré. La dimension dramatique devait donc être présente, et elle nécessite crédibilité et réalisme, sans aucune caricature. Avec Jean-Paul et Richard, nous en avons parlé et nous avions la même approche. Il fallait tout leur talent pour faire exister Chêne et Marmignon au-delà des a priori et des clichés.
vendredi 17 décembre 2010
BLAKE EDWARDS
Le réalisateur et scénariste américain Blake Edwards, immortalisé par les comédies «La Panthère rose» ou «The Party», est décédéce jeudi matin à l’âge de 88 ans, a indiqué son agent.
Il avait reçu en 2004 un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.
L’agent du cinéaste n’a précisé ni le lieu ni les causes de la mort de l’artiste, qui fut l’un des grands noms de la comédie américaine pendant plus de 30 ans.
Outre la série de films «La Panthère rose», avec Peter Sellers dans le rôle de l’inoubliable et gaffeur inspecteur Clouseau, Blake Edwards avait également signé plus de 50 films comme réalisateur ou scénariste.
Parmi ses oeuvres, le raffiné «Diamants sur canapé» (1961) avec Audrey Hepburn et «The Party» (1968) avec une fois encore Peter Sellers.
http://www.24heures.ch/deces-blake-edwards-realisateur-panthere-rose-2010-12-16
Il avait reçu en 2004 un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.
L’agent du cinéaste n’a précisé ni le lieu ni les causes de la mort de l’artiste, qui fut l’un des grands noms de la comédie américaine pendant plus de 30 ans.
Outre la série de films «La Panthère rose», avec Peter Sellers dans le rôle de l’inoubliable et gaffeur inspecteur Clouseau, Blake Edwards avait également signé plus de 50 films comme réalisateur ou scénariste.
Parmi ses oeuvres, le raffiné «Diamants sur canapé» (1961) avec Audrey Hepburn et «The Party» (1968) avec une fois encore Peter Sellers.
http://www.24heures.ch/deces-blake-edwards-realisateur-panthere-rose-2010-12-16
jeudi 16 décembre 2010
CHARLES LOGAN : 24
Les méchants, les mauvais au cinéma sont souvent les faire-valoir du héros. Parfois incarnés par des second-rôles, parfois par de vraies stars. Ce n'est pas très évident le rôle du méchant car mal interprété, le méchant devient parfois caricatural et n'est plus vraiment crédible. Par contre certains acteurs jouent à merveille ces rôles et sont franchements inquiétants.
Le président Charles Logan est un personnage fictif de la série 24 heures chrono, interprété par l'acteur Gregory Itzin. Il est présent dans les saisons 4, 5, 6 et 8, montrant une psychologie lâche, veûle et manipulatrice.
Son refus d'ouvrir les yeux sur les atrocités commises en son nom, dont l'ampleur est aggravée du fait de son titre de Président des Etats-Unis d'Amérique, par le biais duquel chaque acte pris peut avoir un impact considérable sur la Nation, fait de ce personnage un être négligent, irresponsable, totalement dénué de moralité et pour finir, d'un très dangereux individu pour le peuple américain.
source : wikipédia
mardi 14 décembre 2010
LA GUERRE DES MISS
je vous avais déjà parlé du film de Patrice Leconte le 5 août dernier (voir le lien : la guerre des miss ) et bien, quand la réalité dépasse la fiction (et inversement), voici ce que ça donne :
lundi 13 décembre 2010
PAIN & CHOCOLATS : NINO MANFREDI & LE CINEMA ITALIEN
Dans la collection "films introuvables", "pain & Chocolat" peut prendre la pôle position sans problème, en effet, ce film trop rarement diffusé est un pur chef d'oeuvre du cinéma italien, avec un thème toujours d'actualité.
Il ne faut jamais dire jamais, j'ai eu la chance de le trouver sur internet pas plus tard que la semaine derniere. la première fois que je l'ai vu, c'était en cours d'italien (1986 ou 1987), il m'avait marqué... 25 ans plus tard, j'ai encore la même émotion.
Film italien de Franco Brusati (1974) VF. Titre original : « Pane e cioccolata ». Scénario de Franco Brusati et Nino Manfredi.
Une tragi-comédie de la grande époque du cinéma comique italien. Nino Garofoli (Nino Manfredi) vit de boulots misérables dans une ville suisse, parmi d’autres immigrés italiens tout aussi démunis matériellement et moralement. Par un dimanche de printemps, il s’accorde une détente dans un parc, mais une mauvaise surprise l’attend, et ce ne sera pas la dernière…
"Pain et chocolat" - Nino Manfredi
La séquence, qui se passe de description (et qui aurait assurément gagné à rester en version originale), donne le ton du film : le drame y côtoie sans cesse le rire.
Une tragi-comédie de la grande époque du cinéma comique italien. Nino Garofoli (Nino Manfredi) vit de boulots misérables dans une ville suisse, parmi d’autres immigrés italiens tout aussi démunis matériellement et moralement. Par un dimanche de printemps, il s’accorde une détente dans un parc, mais une mauvaise surprise l’attend, et ce ne sera pas la dernière…
"Pain et chocolat" - Nino Manfredi
La séquence, qui se passe de description (et qui aurait assurément gagné à rester en version originale), donne le ton du film : le drame y côtoie sans cesse le rire.
Hommage obligé au cinéma italien, et à Nino Manfredi trop peu connu en France.
Nino Manfredi (de son vrai nom Saturnino Manfredi) (22 mars 1921 - 4 juin 2004) est un acteur et un réalisateur italien.
Il était le dernier survivant d'une génération d'acteurs comiques très populaires en Italie puis à l'étranger et encensés comme l'incarnation du génie national italien pour l'art de la comédie
source : wikipédia pour Nino Manfredi
samedi 11 décembre 2010
vendredi 10 décembre 2010
COLUCHE ET LES FRANCAIS
En septembre 1985, Télé 7 jours éditait un sondage auprès des français pour savoir comment ils réagissaient face au personnage Coluche.
A la question êtes vous pour ou contre Coluche,
51% était pour,
35% était contre
14% ne se prononçaient pas.
La question suivante :
Diriez vous de coluche qu'il est ou non
provocateur
vulgaire
intélligent
sans scrupules
sympathique
drôle
sincère
méchant.
Voici les réponses ci dessous
jeudi 9 décembre 2010
NUIT D'IVRESSE
Jacques Belin, animateur de jeux télévisés, attend sa fiancée dans un bar de gare. Il tombe sur Fred, une fille qui sort de prison. Ils se lancent dans une folle nuit d'ivresse alors que tout les opposait. Toutefois le réveil va être difficile...
Nuit d'ivresse est un de mes films préférés, je le trouve aussi bon que "les bronzés" ou "Papy fait de la Resistance". Thierry Lhermite est au top, on retrouve dans ce film un peu l'esprit du personnage qu'il jouera 11 ans plus tard dans "Le dîner de Cons" (voir la scène du parking ci dessous)
mercredi 8 décembre 2010
JOHN LENNON AU CINEMA
Si il ya un documentaire à voir sur JOHN LENNON, c'est bien celui là : Imagine.
Exploration de la vie publique et privee de John Lennon a partir d'un vaste et precieux materiau biographique representant plus de deux cents heures de projection: des films d'amateurs realises avec Yoko Ono, des cassettes video, des interviews radiophoniques et televisees...
Petit bonus : une comédie "british" sur la seconde guerre mondiale avec John Lennon. Ce n'est pas un navet, ni un chef d'oeuvre, à voir.
Comment j'ai gagné la guerre :
Réalisé par Richard Lester
Avec Michael Crawford, John Lennon, Roy Kinnear, plus
Titre original : How I won the war
Long-métrage britannique . Genre : Comédie , Guerre
Année de production : 1967
Durant la seconde guerre mondiale, d'un commandant britannique qui emmènera ses troupes dans une série de mésaventures en Europe et dans le nord de l'Afrique.
Avec Michael Crawford, John Lennon, Roy Kinnear, plus
Titre original : How I won the war
Long-métrage britannique . Genre : Comédie , Guerre
Année de production : 1967
Durant la seconde guerre mondiale, d'un commandant britannique qui emmènera ses troupes dans une série de mésaventures en Europe et dans le nord de l'Afrique.
mardi 7 décembre 2010
lundi 6 décembre 2010
ARTHUR 4D au FUTUROSCOPE
J’ai testé fin novembre le parc du futuroscope. 13 années ont passé depuis ma dernière visite. L’attraction qu’il ne fallait pas rater, ce fut bien entendu ARTHUR 4D.
Arthur, l'Aventure 4D est une attraction du Futuroscope de type Cinéma 4-D, Simulateur IMAX 3D, ouverte le 19 décembre 2009. Basée sur l'univers de la trilogie Arthur et les Minimoys de Luc Besson, cette attraction permet d'être au volant d'une cocci-volante.
Construite pour 6 millions d'euros1 dont 4,2 millions d'euros pour la réalisation du film en 3D, elle a été imaginée par Luc Besson. La construction a été partagée entre diverses entreprises européennes : Buf Compagnie (pour le film d'animation), Kraftwerk (pour les sièges à effets 4-D) et Jora Vision (pour les décors). Les simulateurs construits par Thomson Entertainment sont les mêmes que ceux du Défi d'Atlantis, mais ont été mis à niveau par la société Simworx.1
Le film est projeté sur un écran géant hémisphérique, procédé appelé IMAX® DOME. L'immersion est totale avec la projection du film d'animation en 3-D et agrémenté de certains effets spéciaux (4-D) tels que des jets d'air intégrés, de "tape-visiteurs" pour simuler le dard d'insectes et l'effet "toile d'araignée". L'attraction se compose de 4 cocci-volantes de 16 sièges accessibles via 2 étages. Le rez-de-chaussée permet aux visiteurs d'entrer dans l'univers d'Arthur grâce aux décors imaginés par la société Jora Vision.
Arthur, l'Aventure 4D est une attraction du Futuroscope de type Cinéma 4-D, Simulateur IMAX 3D, ouverte le 19 décembre 2009. Basée sur l'univers de la trilogie Arthur et les Minimoys de Luc Besson, cette attraction permet d'être au volant d'une cocci-volante.
Construite pour 6 millions d'euros1 dont 4,2 millions d'euros pour la réalisation du film en 3D, elle a été imaginée par Luc Besson. La construction a été partagée entre diverses entreprises européennes : Buf Compagnie (pour le film d'animation), Kraftwerk (pour les sièges à effets 4-D) et Jora Vision (pour les décors). Les simulateurs construits par Thomson Entertainment sont les mêmes que ceux du Défi d'Atlantis, mais ont été mis à niveau par la société Simworx.1
Le film est projeté sur un écran géant hémisphérique, procédé appelé IMAX® DOME. L'immersion est totale avec la projection du film d'animation en 3-D et agrémenté de certains effets spéciaux (4-D) tels que des jets d'air intégrés, de "tape-visiteurs" pour simuler le dard d'insectes et l'effet "toile d'araignée". L'attraction se compose de 4 cocci-volantes de 16 sièges accessibles via 2 étages. Le rez-de-chaussée permet aux visiteurs d'entrer dans l'univers d'Arthur grâce aux décors imaginés par la société Jora Vision.
Un ascenseur permet d'accéder aux 2 étages du pavillon représentant chacun le "garage de Max". Avant d'intégrer les cocci-volantes, les visiteurs entrent dans la salle de dispatch où sont distribués les lunettes à cristaux liquides et sont diffusées les consignes de sécurité.
source ; Wikipedia
samedi 4 décembre 2010
vendredi 3 décembre 2010
KOUNEN parle de COCO CHANEL son film
EXTRAIT DE L'INTERVIEW DE YAN KOUNEN
source : http://www.filmsactu.com/
Nombreux sont ceux qui sont passés à côté de Coco Chanel et Igor Stravinsky, le nouveau film de Jan Kounen sorti le 31 décembre dernier au cinéma. Et pour cause : le film est complètement passé sous le radar, n'attirant qu'environ 150.000 spectateurs dans les salles.
C'est peut-être caricatural, mais on pourrait dire que vous avez été haï pour Doberman et Blueberry, aimé pour 99 FRANCS et ignoré avec Coco Chanel & Igor Stravinsky. Quelle est votre analyse de tout ça ?
J'ai vraiment du mal à sentir les choses comme ça... Pour Coco & Igor par exemple, j'ai du mal à dire qu'il a été ignoré : nous avons été sélectionnés à Cannes, le film a beaucoup vécu à l'étranger, et beaucoup de journalistes qui n'aimaient pas mes précédents films ont écrit des jolies choses dessus. Et vice-versa d'ailleurs, certains qui m'aimaient bien pour mes autres films ayant moins aimé celui là. Alors oui, je peux comprendre cette vision, mais je ne le vis pas comme ça. Quand tu fais un film, d'abord tu analyses le regard de la profession et ensuite l'adéquation entre ce que tu fait et le public que ça touche, tout ça pour rester dans une sorte d'équilibre. 99 FRANCS a permis à la profession, c'est à dire les producteurs et les financiers, de se dire "Tiens, il a quitté ses sphères mystiques, il est revenu chez nous pour faire des films". Ce film m'a aussi permis de revenir faire un tour dans un monde que je connais bien, celui de la publicité. Pour Coco Chanel et Igor Stravinsky, il y a deux catégories de gens dans la profession : ceux qui ne l'ont pas vu - ils sont nombreux et le DVD va être l'occasion de rattraper ça - et ceux qui l'ont vu et qui ont constaté que j'étais capable de faire un film très différent de tout mes précédents. J'ai donc depuis reçu des propositions de films venant de producteurs qui avant ne se tournaient pas vers moi. En ce moment, le raisonnement dans la profession autour de mon nom est "Ce réalisateur peut donc faire des choses très différentes... alors pourquoi pas ça.". Depuis Coco & Igor j'ai donc reçu beaucoup de projets et surtout dans un spectre de genres beaucoup plus varié qu'auparavant. Je vis ça comme quelque chose de très positif : je n'essaye pas de développer un genre de films en particulier, mais de raconter des histoires atypiques. Et puis au final, en tant que cinéaste, je suis très content de mon film.
Les scènes coupées montrent encore plus à quel point le film est une toile d'araignée, un puzzle des sentiments des personnages. Comment leur retrait a été décidé ? C'est toujours intéressant les scènes coupées. Après le premier montage, on se retrouve avec un film donc chaque scène a une fonction bien précise. Au début de Coco et Igor par exemple, il y a une scène où on voit Stravinsky et sa famille dans leur minuscule appartement parisien : on comprend donc qu'ils sont en exil. En l'état, cette scène sert à expliquer les origines du personnage. Mais en regardant ce premier montage, je me suis rendu compte que cette scène ralentissait le rythme de la narration, et qu'en plus les images de la guerre et celles d'Igor à Paris, que je mettais juste avant, suffisaient parfaitement à ce que le spectateur comprenne que ce personnage est en exil. Qui plus est, dans une des scènes suivantes, lorsque Coco lui propose de venir vivre chez lui, Igor dit mot pour mot qu'il a une femme et des enfants. Si à la base je voulais que le spectateur découvre au fur et à mesure la situation de ce personnage, je me suis donc rendu compte au montage que j'enchaînais du coup beaucoup trop d'explications. Il vaut mieux parfois jouer sur le registre de la sensibilité du spectateur : ce qu'il a vu lui permet de tirer la bonne déduction. Si au moment du tournage cette scène semblait donc indispensable, et qu'elle a beaucoup servi aux acteurs pour encore mieux situer leurs personnages, au montage elle devenait à l'évidence inutile car elle répétait ce que le spectateur avait déjà bien compris. Donc je l'ai coupé. D'autres scènes sont coupées car trop redondantes, trop informatives, ou simplement inutiles.
On dirait presque que couper des scènes vous plaît.C'est vrai ! Vous allez avoir du mal à me croire, mais je coupe toujours le plus beau plan dans tous mes films. C'est toujours celui qui est le plus mis en scène, ce qui peut nuire au final. Dans Blueberry par exemple, c'était un travelling demi-compensé à la technocrane insensé que j'avais fait sur Temuera Morrison et le chaman : le résultat était très beau, très léché, mais il valait mieux finalement dans l'histoire qu'on ne le voit pas. Dans Doberman, j'avais fait un très long plan séquence dans la casse de voitures, que j'ai finalement coupé en une dizaine de bouts, parce que ça nous servait plus d'avoir un dialogue découpé. Tout ces décisions ne tournent autour que d'un problème : trouver l'essence d'une scène et d'un film. J'adore couper... Etonnant non ? Ca doit venir de mon expérience en publicité. J'ai souvent fait des pubs de une minute, que finalement on me demandait de réduire à 30 secondes : j'avais l'impression de les massacrer au montage... pour finalement souvent me rendre compte qu'elles étaient un peu mieux une fois réduites de moitié. J'ai vraiment appris à séparer l'affectif que j'ai pour les images que je tourne de leur utilité dans le film. Il faut savoir évacuer toute cette dimension émotive et ne pas hésiter à couper des plans qu'on a adoré tourner lorsque c'est nécessaire.
On dirait presque que couper des scènes vous plaît.C'est vrai ! Vous allez avoir du mal à me croire, mais je coupe toujours le plus beau plan dans tous mes films. C'est toujours celui qui est le plus mis en scène, ce qui peut nuire au final. Dans Blueberry par exemple, c'était un travelling demi-compensé à la technocrane insensé que j'avais fait sur Temuera Morrison et le chaman : le résultat était très beau, très léché, mais il valait mieux finalement dans l'histoire qu'on ne le voit pas. Dans Doberman, j'avais fait un très long plan séquence dans la casse de voitures, que j'ai finalement coupé en une dizaine de bouts, parce que ça nous servait plus d'avoir un dialogue découpé. Tout ces décisions ne tournent autour que d'un problème : trouver l'essence d'une scène et d'un film. J'adore couper... Etonnant non ? Ca doit venir de mon expérience en publicité. J'ai souvent fait des pubs de une minute, que finalement on me demandait de réduire à 30 secondes : j'avais l'impression de les massacrer au montage... pour finalement souvent me rendre compte qu'elles étaient un peu mieux une fois réduites de moitié. J'ai vraiment appris à séparer l'affectif que j'ai pour les images que je tourne de leur utilité dans le film. Il faut savoir évacuer toute cette dimension émotive et ne pas hésiter à couper des plans qu'on a adoré tourner lorsque c'est nécessaire.
Quel est votre prochain film ?
Je ne sais pas vraiment ! Je suis en train d'écrire une suite à 99F qui s'appelle 99 roubles. Je n'ai jamais voulu faire de suites à mes films, mais là c'est différent : il y a le roman de Begbeider et je trouve que le sujet vaut vraiment la peine de réveiller Octave, de le ressusciter des tréfonds de 99F en quelque sorte. C'est assez agréable. J'ai différents projets de films, qui avancent aussi, chacun différemment. Mais en fait mon occupation la plus concrète de ces derniers temps était un livre, "Carnets de voyages intérieurs", qui raconte toutes mes aventures que j'ai eu depuis dix ans avec les indiens d'Amazonie. C'est un livre de témoignages, intime, assez drôle, et avec beaucoup de cinéma dedans ! Il sortira en mars 2011.
Je ne sais pas vraiment ! Je suis en train d'écrire une suite à 99F qui s'appelle 99 roubles. Je n'ai jamais voulu faire de suites à mes films, mais là c'est différent : il y a le roman de Begbeider et je trouve que le sujet vaut vraiment la peine de réveiller Octave, de le ressusciter des tréfonds de 99F en quelque sorte. C'est assez agréable. J'ai différents projets de films, qui avancent aussi, chacun différemment. Mais en fait mon occupation la plus concrète de ces derniers temps était un livre, "Carnets de voyages intérieurs", qui raconte toutes mes aventures que j'ai eu depuis dix ans avec les indiens d'Amazonie. C'est un livre de témoignages, intime, assez drôle, et avec beaucoup de cinéma dedans ! Il sortira en mars 2011.
LESLIE NIELSEN : AGENT ZERO ZERO
Pastiche du film d'espionnage où le héros, Nick Laren, reprend du service pour traquer avec l'aide de la magnifique et très mystérieuse agent 3.14, le général Rancor, son éternel ennemi qui lui aussi récidive dans les projets diaboliques qui mettent le monde en péril.
Peut être pas aussi bon que la Trilogie FRANCK DREBIN ou le DéTONATEUR, cet Agent zero zero se regarde quand même avec grand plaisir.
Peut être pas aussi bon que la Trilogie FRANCK DREBIN ou le DéTONATEUR, cet Agent zero zero se regarde quand même avec grand plaisir.
jeudi 2 décembre 2010
LESLIE NIELSEN : POLICE SQUAD
Police Squad (Police Squad!) est une série télévisée américaine en 6 épisodes de 24 minutes, créée par David Zucker, Jerry Zucker et Jim Abrahams et diffusée entre le 4 mars et le 8 juillet 1982 sur le réseau ABC. En France, la série a été diffusée à partir du 6 juin 1989 sur Canal+. Cette série en donné naissance à la trilogie Y'A T'IL UN FLIC...
Frank Drebin est un fin limier de la police de Los Angeles... enfin presque ! S'il fait bien partie de la police de Los Angeles, le lieutenant Drebin est plutôt spécialisé dans les gaffes, quiproquos, interrogatoires surréalistes et catastrophes en chaîne. C'est à se demander comment il réussit à résoudre les enquêtes...
Police Squad mérite plusieurs visions pour réussir à saisir tous les gags. Voilà une petite liste non-exhaustive des gags récurrents de la série :
Frank Drebin est un fin limier de la police de Los Angeles... enfin presque ! S'il fait bien partie de la police de Los Angeles, le lieutenant Drebin est plutôt spécialisé dans les gaffes, quiproquos, interrogatoires surréalistes et catastrophes en chaîne. C'est à se demander comment il réussit à résoudre les enquêtes...
Police Squad mérite plusieurs visions pour réussir à saisir tous les gags. Voilà une petite liste non-exhaustive des gags récurrents de la série :
• Chaque épisode se termine par un arrêt sur images sur lequel défile le générique... sauf que ce sont les acteurs qui ne bougent plus. Bien sûr, l'arrêt sur images arrive toujours au plus mauvais moment, par exemple lorsqu'une personne se sert un verre.
• Chaque épisode débute par Drebin qui percute en voiture des poubelles. Le nombre de poubelles qu'il renverse est égal au numéro de l'épisode.
• Le rang de Drebin est très peu clair tout au long de la série. Il est "Sergeant Frank Drebin, Detective Lieutenant Police Squad" au début de presque chaque épisode, puis devient Captain ou Sergeant selon les personnes qu'il rencontre.
• Lorsque Drebin rend visite à Ted Olson, le scientifique de la brigade, il le croise souvent en train de donner un produit très dangereux à un enfant. Il s'agit de la parodie d'une série américaine inconnue en France : Watch Mr. Wizard.
• L'acte 2 de l'épisode possède souvent un sous-titre sans lien avec l'épisode. Par exemple : "Act II : Richard III" ou "Act II : Et tu, Brute?".
• À la fin de chaque épisode, le chef de Drebin rappelle la liste de tous les criminels arrêtés lors de la série.
• Dans chaque épisode il y a au moins un personnage nommé Sally.
• L'acte 2 de l'épisode possède souvent un sous-titre sans lien avec l'épisode. Par exemple : "Act II : Richard III" ou "Act II : Et tu, Brute?".
• À la fin de chaque épisode, le chef de Drebin rappelle la liste de tous les criminels arrêtés lors de la série.
• Dans chaque épisode il y a au moins un personnage nommé Sally.
source : wikipedia
METEO VIENNE
C'est pas folichon comme météo, et on pourrait presque se croire dans "LE JOUR D'APRES" de Roland Emmerick.
mercredi 1 décembre 2010
LESLIE NIELSEN : LE DETONATEUR
Aussi bon que les "Y a t'il un Flic...", Le détonateur mérite sa place dans toute dvdthèque entre Police Squad et Hot Shot.
Ryan Harrison, violoniste de renomme mondiale est au sommet de sa gloire lorsqu'il succombe aux charmes de Lauren Goodhue. Cette superbe creature lui fait jouer le role du pigeon dans le complot qu'elle ourdit pour se debarrasser de son mari, qui a decouvert qu'elle cherche a assassiner le secretaire general de l'ONU.
Arrete et juge pour terrorisme, Harrison est condamne a mort. Il aggrave encore son cas en trouvant le moyen de s'evader de prison.
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