Le 29 mai 1982, Romy Schneider est retrouvée sans vie dans son appartement parisien du VIIe arrondissement Paris. Trente ans plus tard, le doute subsiste encore sur les circonstances de la mort de l'actrice naturalisée française, devenue l'icône de toute une génération. Et pour cause: Laurent Davenas, substitut du procureur à l'époque, en charge de l'enquête, n'a pas commandé d'autopsie, dans un soucis de ne pas abîmer le "mythe Sissi". Néanmoins, la thèse dusuicide est la plus répandue. On décrit une femme anéantie par la mort de son fils de 15 ans, David, le 5 juillet 1981 -dix mois avant son propre décès-, après s'être empalé sur le portail de la maison de ses grands-parents. Une femme qui a déjà connu des drames, la dépression et les excès. D'ailleurs une autre thèse dit qu'elle a en fait succombé, accidentellement, à une surdose de médicaments et d'alcool.
Mais aujourd'hui, une amie proche de la star, jette un pavé dans la mare, en se levant contre ces théories, affirmant que non seulement Romy ne s'est pas donné la mort, mais qu'elle ne buvait plus et était saine de corps et d'esprit. "Romy Schneider ne s'est pas suicidée.
Romy n'est pas morte avec des barbituriques et de l'alcool", a affirmé Claude Pétin dans le 19.45 deM6. "Elle était très entourée, aimée, heureuse, assure-t-elle. Elle avait un homme dans sa vie (Laurent Pétin, son beau-frère, ndlr), elle était heureuse!, insiste-t-elle. Elle avait une petite fille magnifique, son petit bout de chou", dont elle était "folle", a-t-elle poursuivi, faisant référence à Sarah Biasini, née de son deuxième mariage, avec Daniel Biasini, et qui avait 4 ans à l'époque. "Elle n'avait pas de raisons" d'avoir des projets morbides.
"Romy ne buvait plus"
Claude raconte en effet avoir passé sa dernière soirée avec Romy, chez elle, rue de Varenne, également dans le VIIe. "On a dîné à 20 heures. A minuit, on est passé au salon. Mon mari est allé se coucher et le compagnon de Romy est rentré rue Barbet-de-Jouy. A 3 heures et demie du matin, j’ai dit à Romy: 'Il est tard, il faut que tu rentres'", relate-t-elle dans une interview au "Parisien" de ce samedi. Elle l'a raccompagnée, puis quittée vers 4h20. Une demi-heure plus tard, elle recevra un coup de fil de Laurent Pétin lui disant que sa compagne ne respirait plus. Le procureur dira avoir retrouvé de l'alcool et des médicaments.
Pourtant, Claude Pétin, qui s'est précipitée chez son amie à l'annonce de la tragédie, est formelle: "Il n'y avait aucune bouteille de vin, aucun médicament sur la table du salon de Romy. J'en suis sûre."
Selon la confidente, la comédienne deux fois césarisée ne buvait d'ailleurs plus d'alcool. "Elle ne buvait plus que de l’eau. Il y avait une boîte vide de Lexomil ou un médicament de ce genre dans la corbeille de la salle de bains, mais cela ne veut rien dire", a-t-elle ajouté. En effet, elle précise lui avoir proposé un cachet pour l'aider à dormir car elle avait une séance photo le lendemain à 9 heures, mais l'inoubliable Marianne Leroy du film "La Piscine" lui aurait "jeté à la figure" avant de lancer: "Tu sais bien que je n’en prends plus, c’est pour cela que je ne dors plus!" "Si elle a refusé mon tranquillisant, ce n’est pas pour en prendre un autre après!", s'insurge Claude Pétin.
Un arrêt cardiaque
D'après elle, le grand amour d'Alain Delon, serait morte d'un arrêt cardiaque, affaiblie par une ablation du rein environ un an plus tôt. Une mort naturelle que confirmerait le procès-verbal des autorités de l'époque que M6.fr s'est procuré. "Le tubage effectué après sa mort a montré qu’elle n’avait pas absorbé de poison. Un commissaire de police a dressé un procès-verbal. Il a écrit: 'Cette mort est d’origine naturelle'", a confirmé celle qui a gardé le silence durant trois décennies.
http://www.parismatch.com/People/Cinema/Romy-Schneider-ne-s-est-pas-suicidee-149810