Puget met en scène Michel Boujenah face à Fernandel
le making of
la pub
La pub avec Galabru et Fernandel extrait (détourné) du film LE VOYAGE À BIARRITZ de Gilles Grangier.
Encore une pub
La pub de 1997
Toutes les vidéos et images incluses sur ce blogs sont la propriété de leurs ayants-droits respectifs. Elles peuvent être retirées à tout moment par simple demande d'un ayant-droit. Les articles dont la source est mentionnée peuvent aussi être retirés par simple demande de l’auteur.
lundi 29 avril 2013
samedi 27 avril 2013
LES INCONNUS, c'est officiel, ils reviennent
Le nouveau film est déjà programmé dans les salles de cinéma pour février 2014. En attendant, ils font le buzz sur le Parisien.fr.
« Le retour des
inconnus ? A fortiori, s’ils sont inconnus, c’est qu’ils n’ont pas de papiers…
Alors, ils vont vite retourner d’où ils viennent et hop, on n’en parle plus! On
n’est pas la poubelle de l’Europe, ici! »
Djebilla
22 ans et demi,
professionnelle Nice du Sud
« Le retour des
inconnus ! Mais s’ils sont inconnus, comment on peut savoir s’ils reviennent ?
Allô quoi ? C’est comme si j’te dis t’as du shampoing et t’as pas d’cheveux!
Non mais allô quoi ! »
Fabienne Rabajoy
56 ans et des poussières,
critique subventionnée Paris intra-bobos
« En matière
d’humour, je suis très exigeante. Alors, le retour d’humoristes populaires, peu
m’en chaut. Le rire, ça n’est pas donné à tout le monde. Si vous me dites Amour
de Haneke, là oui, il y a des moments désopilants. »
Jérôme C.
63 ans, ancien
ministre, SDF
« Sans mentir, si moi
aussi je pouvais revenir en inconnu, ça m’arrangerait… A propos, pour leur
film, s’ils ont un problème de budget, je pourrais les aider mais il faudrait
qu’ils le tournent à Singapour… »
Marie-Thérèse Sainte-Rose Prête à la retraite,
infirmière nonchalante Habite entre le 9-3
et le 9-7
« Depuis qu’ils se
sont moqués de l’hôpital, ça a beaucoup changé. Déjà aujourd’hui, c’est 35
heures minimum… Plus le formulaire à remplir pour les RTT, plus… Ah, pardon, il
est 15 h 59! Je pars en week-end… »
Rigide Fardeau 18 ans selon elle, 62
ans selon la police, sage-femme accouchieuse
Vit dans le Marais,
cherche à déménager
« Le retour des
inconnus ? Donc, ça veut dire qu’on ne connaît ni leur père ni leur mère! C’est
bien ce que je disais, tout ça, c’est à cause de la loi sur le mariage pour
tous! »
http://www.leparisien.fr/espace-premium/culture-loisirs/que-pensez-vous-du-retour-des-inconnus-20-04-2013-2742687.php
jeudi 25 avril 2013
DES AGENTS TRES SPECIAUX AU CINEMA
Après MISSION IMPOSSIBLE, Les «agents très spéciaux» vont avoir droit à leur adapation au cinéma, le projet est passé entre toutes les mains depuis plusieurs années, mais cette fois ce serait officiel.
Dans les années 60, les espions américain Napoleon Solo et russe Illya Nikovetch Kuryakin étaient incarnés par Robert Vaughn et David McCallum. En 2013, Tom Cruise (Solo) et Armie Hammer, alias Kuryakin (The Lone Ranger, The Social Neetwork) sont susceptibles de prendre le relais dans le remake de la série culte.
Réalisé par le Britannique Guy Ritchie (Sherlock Holmes),
The Man From U.N.C.L.E reprend la trame de la série télévisée et suit les aventures de deux agents durant la Guerre Froide. Comme le titre du film l'indique, les deux complices font partie de l'U.N.C.L.E (le commandement uni du réseau pour la loi et son application), une organisation internationale chargée d'assurer la stabilité politique et économique de la planète. Les principaux ennemis de cette agence d'espionnage sont les criminels du TRUSH, dont le but est de dominer le monde.
La série originale a eu droit à des long métrages, du moins, des épisodes susceptibles de passer au cinéma à l'époque comme ce fut souvent le cas dans les pays européens (hulk, L'homme qui valait trois milliards, Spider man la série télé mais aussi quelques double épisodes de la série Mission Impossible* )
la preuve en image
D'ailleurs, il existe un seul coffret dvd en France, comprenant ses épisodes mais uniquement en VOST. L'adaptation de cette série au cinéma est donc une opportunité pour voir enfin dans les bacs, les saisons de cette série culte des années 60 en vo comme en VF.
La série a tenté un retour (en force ?) avec un téléfilm au début des années 80, mais qui s'en souvient ?
source de l'article ICI
*
JEAN RENO EST JO
Après NO LIMIT produit par BESSON, Ce soir, TF1 mise sur sa nouvelle série avec en tête d'affiche JEAN RENO dans le rôle de JO.
TF1 cartonne aussi avec une autre série U.S. "Revenge".
Dans la collection MEME TITRE MAIS PAS MEME FILM, ces deux séries peuvent rentrer dans cette catégorie au même titre que Taken (produit par SPIELBERG)
MATHIEU KASSOVITZ (interview PREMIERE 1993)
Libellés :
ARCHIVES PERSO,
INTERVIEW,
KASSOVITZ,
PREMIERE,
REALISATEUR
lundi 22 avril 2013
LAMBERT WILSON, THE ACTOR
L'acteur Lambert Wilson, venu défendre deux films au festival Colcoa du cinéma français à Hollywood, raconte sa relation "d'amour et de haine" avec Los Angeles et son admiration pour le cinéma américain, où il attend toujours les rôles et les cinéastes de ses rêves.
"Forcément, comme beaucoup de jeunes Français, j'ai toujours été fasciné par le cinéma américain et Los Angeles en est le berceau", explique-t-il dans un entretien à l'AFP,
"J'ai toujours été attiré par l'idée de venir ici, je voulais être un acteur américain. Finalement je suis parti plutôt vers l'Angleterre et je suis revenu en France"
Invité par le festival Colcoa, qui s'achève lundi, Lambert Wilson est venu défendre "Vous n'avez encore rien vu" d'Alain Resnais et "Alceste à bicyclette" de Philippe Le Guay, deux films à l'ADN résolument français.
"Je sens une réelle affection, un vrai respect des Américains pour le cinéma français. Ils se déplacent, ils sont curieux", dit-il.
Une affection et un respect que l'acteur ressent aussi pour le cinéma américain, malgré la place caricaturale réservée aux Européens, et notamment aux Français, dans la plupart des productions américaines -- un frein à sa carrière hollywoodienne, selon lui.
"Je trouve que les acteurs européens, que ce soit pour les films de studio et en général aussi pour les séries, sont un peu cantonnés à des rôles de méchants, des rôles un peu secondaires pas très intéressants. Et si vous êtes Français, vous êtes assimilé à des choses très caricaturales", observe-t-il.
"Je suis complètement bilingue, j'ai plutôt l'accent anglais mais je peux prendre l'accent américain, je pourrais donc être très mobile dans mes emplois et mes rôles. Mais on ne me cherche que pour des rôles de Français ou d'européen", ajoute-t-il.
L'acteur, apparu dans de nombreuses productions hollywoodiennes -- de "Matrix Reloaded" à "Matrix Revolution" en passant par "Catwoman" et "Sahara" -- a bien tenté d'explorer plus en profondeur la possibilité d'une carrière américaine. Mais l'entreprise lui a semblé trop difficile.
"Le vrai chemin pour trouver les réalisateurs qui vous font rêver à Los Angeles, il est personnel, il passe par des rencontres privées et non par les agents. Je pense que je n'ai pas eu la patience d'attendre ce moment-là, parce que la vie à Los Angeles me paraissait trop difficile", explique-t-il.
"Mais ici, ça peut changer du jour au lendemain en fonction des réseaux. C'est donc très attractif et à la fois repoussant", poursuit-il.
Les cinéastes qui font "rêver" Lambert Wilson sont à chercher dans "une école américaine que je trouve fantastique, d'ailleurs très disparate, qui va de Paul Thomas Anderson aux frères Coen, en passant par George Clooney, dont j'aime beaucoup le travail, ou Steven Soderbergh", déclare l'acteur.
"Je pense aussi à Tim Burton, même si je suis à peu près sûr de ne pas faire partie de son univers. Ce sont des metteurs en scène que je trouve formidables, qui existent à l'intérieur du système américain et qui en même temps sont très différents du système de studios traditionnels".
En faisant le deuil d'une carrière hollywoodienne, Lambert Wilson avoue aussi avoir "renoncé à cet espèce de rêve très adolescent d'un accès au cinéma international et surtout d'une notoriété internationale".
"Je pensais que c'était la panacée alors qu'en fait, maintenant, ce sont des notions qui ne m'intéressent plus du tout", remarque l'acteur, devenu une figure aussi éclectique qu'incontournable du cinéma français.
"Je cherche les rôles, les metteurs en scène, les projets artistiques où qu'ils soient. C'est pour ça que je suis assez tranquille parce qu'il se passe des choses vraiment intéressantes en France et en Europe".
jeudi 18 avril 2013
LA LETTRE D'ETIENNE FAURE, REALISATEUR DU FILM DESORDRES
SYNOPSIS
Vincent, professeur d'histoire-géo, vient d'emménager avec sa femme Marie et leur fils dans une vieille demeure du Sud-Ouest de la France.
Nommé dans le lycée d'une petite ville, il aspire à une vie plus proche de la nature. Marie, pianiste de renommée internationale, a décidé de le suivre à contre cœur dans cette nouvelle vie...
Très vite, Thibault, élève de Vincent, commence à s'immiscer dans la vie du couple... Thibault a ses raisons et face à ce couple étranger au pays, il ira jusqu'au bout...
PAS DE DESORDRES CHEZ GAUMONT ET UGC
Jusqu’ici tout va bien et surtout PAS de DESORDRES chez Gaumont/Pathé et UGC ce mercredi 17 avril.
Malgré l’acharnement de mon jeune distributeur non ! Pas une seule salle Gaumont/Pathé et UGC disponible pour la sortie de mon film DESORDRES le 17 avril.
Pas de place !
Trop de films !
Pas notre priorité !
DESORDRES avec Sonia Rolland, Niels Schneider et Isaach de Bankolé a participé à une dizaine de festivals français et étrangers où le film a souvent fait salle comble en séances payantes.
DESORDRES a bénéficié de l’aide du CNC, du soutient d’un département et de toute une région enthousiaste pour un film indépendant construit à l’énergie avec un budget plus petit qu’un budget de téléfilm.
DESORDRES a une exposition médiatique importante pour un film indépendant. Participation des comédiens à la plupart des émissions (France2, France 5, D8, Canal+, Orange ciné, France Inter…) la presse , internet…partout nous sommes là pour présenter le film avec des partenaires qui jouent le jeu comme Dailymotion, commeaucinema.com et d’autres en nous offrant une visibilité incroyable pour un « petit » film.
Des journalistes présentent le film, diffusent la bande annonce, parlent de nôtre film en bien ou en mal qu’importe au moins ils font leur boulot.
Le public est présent en masse dans les avant premières de province, on débat, on échange !
DESORDRES ce ne sont pas les comédiens de Vincent Maraval qui sont surpayés…ce sont des comédiens, des techniciens qui font des efforts, travaillent avec passion et enthousiasme et pour certains se battent souvent contre la précarité !
Alors comment des groupes aussi puissants que Gaumont/Pathé ou UGC font ils preuve d’un tel manque d’intérêt, d’envie de diversité, en n’essayant même pas de tester le film auprès du public ou en ne prenant même pas le temps de voir le film dans le cas d’ UGC.
Il y a quelques jours le bureau du médiateur au CNC a essayé de sensibiliser ces deux groupes…une salle pour DESORDRES…simplement une salle en moins pour Clavier ou Chabat qui en ont des centaines…certainement prés de 1000 à eux deux…non ! Rien !
Alors que chez Gaumont ils avouent être perplexes, assez désemparés sur certains échecs qu’ils enregistrent ces dernières semaines, sur des films sur lesquels ils misaient beaucoup et croyaient énormément ils n’ont même pas la curiosité simplement commerciale de mettre une salle de DESORDRES en avant pour voir si ça fonctionne ! Juste une salle pour voir !
Sonia Rolland est originaire de Bourgogne.
Un exploitant de Dijon (programmé par Gaumont) qui souhaite présenter DESORDRES et à qui le distributeur propose de faire une belle avant première ne peut pas le faire parce que le programmateur Gaumont ne veut pas mettre le film dans sa salle. Pas de place ! Alors nous allons à Beaune chez un exploitant indépendant …et tant pis pour les spectateurs de Dijon.
Embouteillage de films qu’ils nous disent???
250 films français produits chaque année c’est 4 à 5 films français par semaine sur les 18/20 qui sortent. C’est nous producteurs et réalisateurs français qui créons l’embouteillage ? Les film français en matière de distribution sont les plus mal lotis…les distributeurs pour la plupart préfèrent sortir des films étrangers…! C’est beaucoup plus simple ! On prend moins de risques, et tant pis si les techniciens et comédiens galèrent…c’est pas leur problème car quand il n’y aura plus d’industrie française on pourra toujours distribuer les films étrangers…
Alors comment ne pas se poser la question ? Veulent ils nôtre mort ? La mort du cinéma indépendant, des artisans que nous sommes ? Que veulent ils quand ils sont signataires de la convention collective qui va conduire à la disparition des petits films… http://www.lespi.org/Petition-relative-a-la-convention
Il y a quelques années pour sauver la chanson française on a instauré un quota de représentation au niveau des radios.
Aujourd’hui les chaines de télévision ont une obligation d’investissement dans le cinéma et la fiction française.
Quid de la distribution ? Faut il en arriver là ? Encore des lois, des obligations pour défendre les faibles contre les forts ?
Alors oui on peut être écœuré par leur comportement ! Leur manque de recul et d’analyse face à la situation d’un certain cinéma français ! Alors oui DESORDRES face à toutes ces personnes qui ne savent que dire non, sera dans des salles grâce à des petits exploitants qui se battent, nous font confiance et désolé pour le public à qui j’aimerais montrer mon film et qui ne pourra pas le voir.
Alors oui je propose encore une fois à Gaumont/Pathé et UGC de nous mettre la semaine prochaine au moins une salle ! La plus mauvaise, celle dont personne ne veut, comme la mauvaise table au restaurant…n’importe laquelle en fait pour les artisans que nous sommes…ces gens qui quoi qu’il arrive se battront jusqu’au bout pour faire continuer d’exister la diversité du cinéma français.
ETIENNE FAURE
Producteur/Réalisateur
www.re-distribution.fr
www.desordres-lefilm.net
AMIS POUR LA VIE
Neuf ans après la diffusion du dernier épisode, le web fait le buzz sur un éventuel retour de la série « Friends » pour une nouvelle saison sur NBC en 2014 mais aucune trace officielle n’a confirmé l’info.
C’est le site espagnol StarMedia qui a diffusé cette folle rumeur, le 12 avril, sans mentionner de source fiable.
Depuis, aucun média américain n’a repris l’information et encore moins NBC, la chaîne qui a diffusé l’intégralité des saisons de la série.
Marta Kauffman, cocréatrice de la série, s'est confiée sur E ! News sur ces rumeurs : "Il n'y aura pas et il n'y aura jamais de retrouvailles pour les héros de Friends, que ce soit à la télévision ou au cinéma."
LES PROFS de la bd au cinéma
LES PROFS est adapté de la bande dessinée humoristique du même nom, grand succès depuis son lancement en 2000.
Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. Ayant déjà épuisé toutes les méthodes conventionnelles, l’Inspecteur d’Académie, au désespoir, s’en remet aux conseils de son Adjoint. Ce dernier lui propose de recruter une équipe de professeurs selon une nouvelle formule : aux pires élèves, les pires profs pour soigner le mal par le mal… C’est sa dernière chance de sauver l’établissement, à condition de dépasser le seuil des 50% de réussite au bac. L'inspecteur accepte, pour le meilleur... et pour le pire.
Les films qui se ressemblent
mercredi 17 avril 2013
DANS LA PEAU DE FRANCOIS HOLLANDE
Ce mercredi soir, sur France 2, on pourra voir Jacques Chirac, François Hollande et Nicolas Sarkozy dans un téléfilm. En fait, il s’agit de Bernard Le Coq, Patrick Baroudé et Thierry Frémont dans « La Dernière campagne ».
j'ai beaucoup d'admiration pour le travail d'acteur de Patrick Braoudé, il a fait hurler de rire dans son film "9 mois", j'ai adoré "DEUXIEME VIE" qui n'a pas très bien marché au cinéma, pourtant le scénario était une mine d'or, les acteurs aussi.. bref, un des films français les plus SOUS ESTIMES des 15 dernières années.
"Patrick Braoudé se destinait au métier de vétérinaire. Mais un jour, lors du festival de Cannes c'est la révélation.
Il débute sur les planches puis effectue ses premiers pas au cinéma dans un film de Roger Hanin.
En parallèle, il écrit quelques scénarios. Il réalise son premier film en 1990, avec pour assistante sa femme, Guila Braoudé"
DANS LA PEAU DE JACQUES CHIRAC
Ce mercredi soir, sur France 2, on pourra voir Jacques Chirac, François Hollande et Nicolas Sarkozy dans un téléfilm.
En fait, il s’agit de Bernard Le Coq, Patrick Baroudé et Thierry Frémont dans « La Dernière campagne ».
Une savoureuse comédie où on retrouve aussi Bernadette (Martine Chevallier) et Claude Chirac (Anne Loiret).
Dans cette fiction décalée pleine d’humour, l’ancien président, placardisé chez lui par son clan, se met en tête d’aider le candidat François Hollande. De le conseiller et de le coacher pour qu’il gagne l’élection présidentielle.
Le tempo y est donné par de vraies images d’archives mais ce film est surtout porté par d’excellents comédiens.
Bernard Le Coq est irrésistible dans ce Jacques Chirac loufoque, parfois sénile mais souvent pertinent, qui se joue de son monde.
Pourtant, l’acteur de 62 ans, qui avait déjà revêtu les habits de Chirac dans La Conquête de Xavier Durringer, n’a jamais rencontré l’ancien président.
« Je n’ai pas partagé ses options au pouvoir mais tous ceux qui l’ont fréquenté évoquent quelqu’un de plutôt avenant, franc du collier et je suis fasciné par ces hommes politiques qui, une fois leur quête du pouvoir aboutie, trouvent une forme de sagesse. Et en tant que personnage à jouer, sans faire de caricature, c’était un véritable cadeau. »
.
Le principe est le même : partir de la réalité et se permettre de tricoter le reste. « Je ne crois pas qu’on aurait pu faire la même chose avec de Gaulle, reprend le comédien. Mais notre rapport aux politiques a changé. »
source de l'info
C'est en lisant le feuilleton de fiction politique publié par Le Monde durant l'été 2010, Jacques Chirac, le roman d'un procès, que Bernard Stora a l'idée d'écrire et de réaliser un téléfilm sur ce modèle : « Un mélange de fiction entre humour et fantaisie, très documenté, sur le pouvoir et les enjeux politiques. »
Il en parle au producteur Jean-Pierre Guérin, prend contact avec les deux journalistes auteurs de ce brillant exercice, Françoise Fressoz et Pascale Robert-Diard, et, en compagnie de Sonia Moyersoen, se met à l'écriture d'une histoire qui aurait pour cadre la campagne présidentielle de 2012. Les scénaristes écrivent au rythme des événements politiques, notant les situations, travaillant sur la documentation, lisant les ouvrages qui paraissent, échafaudant des hypothèses.
Le téléfilm La Dernière Campagne est tourné en octobre avec Bernard Le Coq (Jacques Chirac), Thierry Frémont (Nicolas Sarkozy), Patrick Braoudé (François Hollande) et Martine Chevallier (Bernadette Chirac). C'est en montant les images que Bernard Stora se rend compte à quel point le film colle à l'actualité et « est prémonitoire ». En le regardant ce mercredi soir sur France 2, on ne peut qu'être saisi (et amusé) par la pertinence des dialogues, des situations et des personnages.
Bernard Stora a imaginé qu'après sa condamnation à deux ans d'emprisonnement avec sursis pour abus de confiance et prise illégale d'intérêts, Jacques Chirac, retiré de la vie politique et affaibli par la maladie, est devenu conseiller occulte de François Hollande.
Après tout, n'a-t-il pas dit, en juin 2011, sur ses terres de Corrèze, qu'il voterait pour le candidat socialiste, sauf si Alain Juppé se présentait ? Une façon pour l'ancien président de prendre sa revanche sur Nicolas Sarkozy, de l'empêcher d'être réélu et de se sentir utile à nouveau. Pour mener à bien sa mission, Jacques Chirac, quand il s'endort, se dédouble et part retrouver François Hollande dans une sorte de château de dessin animé tout de guingois.
On est dans la fable. Mais ce que se disent les deux hommes est criant de vérité. La proposition de Hollande de taxer les riches à hauteur de 75 % ? Elle vient de Chirac. « C'est de la folie », estime le candidat socialiste.
L'ancien président « coache » également Hollande sur sa façon de se comporter : « Je vous ai bien étudié à la télévision, vous avez besoin de vous peaufiner. Il faut regarder les gens dans les yeux. » Et de lui montrer l'exemple. De son côté, Nicolas Sarkozy, entouré de ses conseillers (étonnant Éric-Emmanuel Schmitt en Patrick Buisson), se moque du « ramasseur de champignons corrézien » et se persuade qu'il va gagner.
Bernard Stora assure qu'il n'a reçu aucune réaction des vrais protagonistes : « Notre but n'était pas de régler des comptes, de prendre parti pour untel ou d'être cruel, mais de montrer comment se passe une campagne. » Mais surtout, cette Dernière Campagne est l'occasion de « mettre en cause la politique devenue une entreprise de communication et une machine à faire des coups ».
Les acteurs sont excellents et transcendent ce film intelligent qui renouvelle le genre de la fiction politique à la télévision.
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/telefilm/75029/chirac-conseiller-occulte-de-hollande.html
mardi 16 avril 2013
L'UNION SACREE, BROTHERS IN ARMS
Trouvé sur le net par hasard, à priori, l'affiche US (ou la jaquette vhs ?)
du film d'Alexandre Arcady L'UNION SACREE.
titre us : Brothers in arms
merci chris pour cette affiche - 15 - 03 - 2017
Inscription à :
Articles (Atom)