dimanche 31 mai 2009
RAMBO
vendredi 22 mai 2009
L'EPREUVE DE FORCE
Un film d’action et d’aventures tout simplement jubilatoire, riche en scènes cultes (comme l’arrivée du bus scolaire bindé conduit par Shockley, et criblé de balles sans oublier la maison de Gus, qui s’écroule comme bouffée par des termites, tellement elle est criblée de balles).
jeudi 21 mai 2009
POUIC POUIC
mardi 19 mai 2009
DR NO
Le démarrage de ce premier film est plutôt lent mais très agréable. Il faudra une bonne heure avant de découvrir enfin la première véritable James Bond girl incarnée par Ursulla Andress.
Ce premier film est clairement une mise en bouche pour les suivants mais il n'est pas difficile de comprendre pourquoi il a tant marqué son époque et continue de se regarder sans déplaisir.
Le méchant du film est très réussi bien que peu présent. Sa froideur et sa cruauté en font un excellent premier méchant et un adversaire digne de Bond.
S'il fallait ressortir deux scènes du film, je dirais celle avec la mygalle car c'est l'une des rares fois où l'on ressent la peur chez Bond puis la fameuse scène de la rencontre sur la plage entre Sean Connery et Ursulla Andress.
Dr No reste quand même un très bon James Bond, à voir absolument.
lundi 18 mai 2009
LE PRISONNIER, transcender le système
On n'a pas besoin de tout comprendre pour apprécier "le prisonnier" mais j'ai quand même cherché sur le net pour essayer d'avoir toutes les réponses à mes questions... Voici la suite :
II) Transcender le système : la victoire
La portée philosophique de cette série - alors incomprise dans les années 60 à tel point que le réalisateur avait dû fuir en Suisse pour échapper aux téléspectateurs insatisfaits de la réponse à la fameuse question : qui est le numéro 1 ? - est aujourd'hui d'une étonnante modernité. D'une part, la dénonciation du totalitarisme est manifeste étant donné que la série fut réalisée 21 ans après la seconde guerre mondiale. D'autre part, l'allégorie de l'homme oppressé de plus en plus par les réalia quotidiennes, qu'il essaye de fuir, demeure flagrante. Le Prisonnier évoque une forme de psychose schizophrénique car l'individu lutte contre le système tout en essayant d'y échapper : " "Qu'est-ce que c'est ?" et "Qui est-ce ?" sont les deux grandes questions de la peur. La simple formulation de telles questions implique un tremblement du réel annonçant tous les fantasmes du double, tous les symptômes de la dissociation caractéristique de la schizophrénie : soit de cette décomposition de l'âme par laquelle Maupassant définit justement la peur. "[1] [11] Transcender l'horreur pour ne pas l'affronter manifeste une évasion quasi spirituelle. Mais c'est aussi un véritable éloge de la fuite. A la fin de la série, le numéro 6 s'évade pour rentrer chez lui comme toute personne qui, ayant fini sa journée de travaille, retrouve son logement douillet pour se ressourcer.
Si cette réalisation télévisée est encore aujourd'hui considérée comme étrange, atypique par rapport à leurs concurrentes plus ludiques telles que Amicalement Votre, ou bien Chapeau melon et bottes de cuir, elle s'adresse à une certaine maturité d'esprit. Cette série, " comme toute ouvre forte née de la puissance créative d'un seul homme, n'est faite que de références et de réminiscences : agencées, réorganisées, transfigurées selon une alchimie mystérieuse. "[1] [12] A la première lecture, le spectateur peut entrevoir une farce ubuesque dans laquelle les personnages déambulent sans raison apparente : la fanfare, les déguisements préfigurant les costumes d'Orange mécanique, et le classique : " bonjour chez vous ! "[1] [13] , l'illustrent parfaitement.
En réalité, le prisonnier veut s'échapper physiquement et moralement de " ce pays d'où l'on ne revient jamais ". Il y a d'abord les tentatives physiques d'évasion : par la mer, l'air et la route. Mais la fuite finale se jouera sur la complexité des rapports humains. Patrick Mc Goohan résiste aux pièges des différents adversaires souvent impersonnels, mais il apprend à les cerner et finalement prend l'initiative de l'attaque. Derrière son aspect monolithique, le numéro 6 déstabilise ses hôtes aux comportements plus poétiques que logiques. De même, il ne se laisse pas aller devant les personnes du " beau sexe " : certaines, très belles, sont envoyées par le démon numéro 1. Ressemblant à des succubes joyeux, ces femmes sont le reflet du désir narcissique du numéro 6.
Mais il lutte également contre les persécutions verbales bien ciblées des différents numéros 2. Il pervertit tous les interrogatoires, échappe au détecteur de mensonges. L'ensemble prépare la victoire, sa libération, néanmoins son jugement dernier a lieu curieusement à la sortie de son incarcération et non à l'entrée.
Sorte de subversion judiciaire qui nous interroge sur le sens de la série et peut-être plus globalement sur la vie et son caractère parfois absurde. Il s'agit du thème de la culpabilité que nous pourrions rapprocher effectivement du Procès de Kafka : aucun des deux protagonistes ne sait pourquoi il est inculpé. Joseph K. cherche à comprendre sa culpabilité tandis que le numéro 6 veut s'évader. Ce dernier reste dans le refus pur et dur : c'est le triomphe de l'individualisme. La question de la faute ne se pose donc pas : " le héros de la série classique a également ceci de particulier qu'il ne subit aucune évolution au fil des épisodes, donnant véritablement l'impression qu'il traverse les pires péripéties sans jamais que celles-ci ne l'affectent, tant sa personnalité est forte. "[1] [14] Dans Le Prisonnier, on connaît la conséquence de la démission mais pas la raison. Son action inconnue le conduit à l'enfermement ce qui constitue, dès le premier épisode, sa force alors que l'inculpation n'est pas définie. Sa démission ne semble pas être l'unique motif de son isolement. Il existe une certaine gratuité déconcertante.
Tous les espaces de la série sont des prisons, même la digression de l'épisode numéro 14, tourné comme un western, le montre : Patrick Mc Goohan devenu shérif se retrouve à plusieurs reprises derrières les barreaux. Conçue comme une série dont chaque épisode semble être une histoire autonome, il est souhaitable de suivre l'ordre des dix-sept feuilletons pour reconstruire le puzzle de cette machination. Chaque aventure en dit un peu plus mais pas trop. Il faut vraiment attendre la fin pour saisir qu'il n'y a rien à comprendre : " Envisagée sou cet aspect, la création est bien une fuite de la vie quotidienne, une fuite des réalités sociales, des échelles hiérarchiques, une fuite dans l'imaginaire. "[1] [15] Métaphoriquement, la victoire de notre propre évasion demeure la libre interprétation de l'énigme. Le numéro 6 est bien le numéro 1, mais ce dernier reste une boîte de pandore qui aveugle et qui rend fou. On sort d'un univers absurde pour rencontrer la vérité ou les vérités. Comme à la fin d'Avalon, le spectateur quitte un monde de jeu virtuel pour retourner à la réalité. D'ailleurs, celle-ci demeure le dernier niveau du jeu vidéo dans le film de Mamoru Oshii. Il faut reconstruire le monde qui nous est offert. Le numéro 1 représente aussi le téléspectateur, celui qui voit tout sans forcément tout comprendre. Cette fois-ci le numéro 1 n'a pas un visage de méchant comme dans les James Bond ; de surcroît, rien n'est expliqué
vendredi 15 mai 2009
MICHEL CONSTANTIN
MICHEL CONSTANTIN
(1924-2003)
À la Libération, il monte une affaire de fabrication d’aiguilles à tricoter. À l’en croire " la plus grosse de France ". Il deviendra ensuite pour de bon journaliste à l’Équipe et mènera une carrière sportive fulgurante jusqu’aux sommets de l’équipe de France de volley-ball.
La stature de Michel Constantin lui vaut quelques rôles de première importance. Outre celui de l’inspecteur Campana dans Il était une fois un flic, le comédien fait merveille dans Mise à sac d’Alain Cavalier en 1967 comme dans Un linceul n’a pas de poches que réalise Jean-Pierre Mocky en 1974. Mais déjà ce pan du cinéma français s’effrite et l’on verra pendant quelque temps Michel Constantin répéter ses emplois, parfois dans le comique ou la parodie, souvent jusqu’à la caricature avant qu’un second souffle ne le porte à nouveau grâce notamment à trois films de Jean-Claude Missiaen : Tir groupé (1982), la Baston (1985) et la Loi sauvage (1987).
jeudi 14 mai 2009
LES RANDONNEURS 2
Dix ans après avoir arpenté la Corse au cours d'un véritable parcours du combattant, Nadine, Cora, Louis et Mathieu n'ont pas vraiment changé. Les deux frères sont comme chien et chat, tandis que les filles continuent à rêver au prince charmant qui viendra les arracher à leur vie routinière. Cela ne les empêche pas de se retrouver pour les vacances dans une résidence bétonnée, quitte à s'offrir quelques virées à Saint-Tropez où les nuits sont souvent plus belles que les jours. Là ils tombent sur leur ex-guide, Eric, qui semble désormais mener la grande vie et les embarque dans un délire de nouveau riche avec yacht et limousine
On retrouve au grand complet, Géraldine Pailhas en célibataire et toujours à la recherche de l’homme idéal, Karine Viard en femme mariée mais insatisfaite (à cause d’une vie de famille sinistre), les frangins Vincent Elbaz & Philippe Harel, toujours inséparables avec le blagueur et le ronchon de service. Et enfin, Benoît Poelvoorde en golden boy mythomane. Si l’humour est moins lourd que dans le premier, on a hélas pas souvent l’occasion d’en rire. .
Ce n'est pas la faute aux acteurs qui sauvent de justesse le film mais vraiment la faute d'un scénario inexistant. Un film sans envergure qui arrive cependant à arracher quelques sourires de temps en temps.
mercredi 13 mai 2009
ROCKY 2
Une suite (logique) de bonne facture à la hauteur du premier. Stallone passe pour la première fois derrière la caméra. Le scénario n'est pas très différent du premier ROCKY mais il trouve un bon rythme et on rentre vite dans l'histoire.
On peut juste reprocher un manque d'originalité. Il est rare qu’une suite fasse encore mieux que son prédécesseur, "Rocky II" fait exception. Sans défaut apparent, le film remplit son contrat, celui de prolonger la légende de Rocky.
mardi 12 mai 2009
TENACIOUS D
Pas de chance pour le jeune JB. Il est passionné de rock'n'roll dans une famille ultra religieuse qui considère cette musique comme l'oeuvre du diable. Lorsque son père lui colle une raclée en arrachant tous les posters de ses idoles, JB s'enfuit et part pour Hollywood y chercher le secret du rock'n'roll...
Or l'inspiration ne venant pas, nos deux rocks stars en herbe découvrent en lisant les pages d'un magazine de hard rock qu'une incroyable similitude allie des guitares héros comme Van Halen, ou encore Angus Young d'AC DC : un étonnant médiator possédé par le malin qui visiblement permettrait à n'importe quel guitariste de pouvoir jouer comme un dieu à la Malmsteen ou à la Satriani. Naît alors le mythe du Pick Of Destiny qui voue donc un indéfectible graal dans les yeux de nos deux rondouillards fans de hard rock et de cheese burger.
Ce médiator maléfique s'avérera être une dent du diable lui-même. Un diable qui va belle et bien se matérialiser avec un Dave Grohl méconnaissable. Le même Dave Grohl ex batteur de Nirvana, et cofondateur des Foo Figters.
Cette histoire d'un médiator ultime du destin permettant de jouer comme les dieux du rock n'est dans le fond qu'un prétexte à chercher à partager un indéfectible amour pour le métal et pour le cinéma, bref, grop coup de coeur, un film comme on en voit pas si souvent.
dimanche 10 mai 2009
ROCKY 1
samedi 9 mai 2009
EASTWOOD
Réalisation : Sergio Leone (Bob Robertson)
A San Miguel, une petite ville à la frontière du Mexique, deux familles, les Rodos et les Baxter sont en conflit. Au plus fort de cette dispute, arrive Joe dit "Le Gringo" qui abat trois hommes des Baxter avant de "travailler" pour le compte des Rodos...Après une attaque ayant rapporté une petite fortune en or et en armes, Joe, ruse pour se faire rencontrer les deux bandes ennemies, et enlever Marisol, la maîtresse de Ramon Rodos, pour qu'elle serve de monnaie d'échange contre des prisonniers...