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dimanche 29 décembre 2013

LES INCONNUS C'est leur RETOUR


"Les Inconnus étaient samedi soir sur France 2 pour une émission spéciale.  Les trois humoristes  ont réuni  5,8 millions de personnes." voici quelques extraits.



Les Inconnus, c'est leur destin - extrait... par france2

source de l'info

vendredi 27 décembre 2013

JEANNE D'ARC (Ingrid Bergman)


Le film de fin de semaine débarque, c'est un grand classique de Victor Fleming avec Ingrid BERGMAN. en version française. Sauf erreur, ce film n'est toujours pas disponible en dvd chez nous.

 


La vie de Jeanne d'Arc, de son départ de Domrémy où les voix lui sont parvenues, jusqu'à son jugement et sa condamnation par les anglais qui la firent brûler vive à Rouen le 30 mai 1431. 

Acteurs principaux :
 Ingrid BERGMAN, Ward BOND, John EMERY, Leif ERICKSON, Jose FERRER, Cecil KELLAWAY, Gene LOCKHART, Joseph Carrol NAISH, Shepperd STRUDWICK, Francis L. SULLIVAN 

 Un film de Victor FLEMING de 1948

LE CINEMA RABELAIS A POITIERS



Le plein de super continue ses recherches sur le net et aussi dans la presse poitevine pour parler des anciens cinémas de POITIERS.
 
Le CGR Rabelais a fait les beaux jours de votre serviteur, sans oublier la fameuse journée de la fête du cinéma dans les années 80, 

la 1ère séance du matin (11h00) était à 30 francs, et toutes les autres étaient à 1 Franc ! j'en ai vu des films, entre les "police academy 3 - 4 - 5" , commando, American warrior, top gun, un prince à new york, l'arme fatale, silverado,  et j'en passe....  sans oublier tous le spielberg sans exception, les Stallone, Schwarzy, Mel Gibson et ses armes fatales, et bien entendu les Bruce Willis... 

Situé dans une rue longeant lHôtel de Ville, ce complexe de centre ville a connu une existence assez courte. Construit au début des années 80, Le Rabelais est composé de 8 salles.



Malgré une rénovation en 1994, et 325000 entrées en 1997, le Rabelais ne survivra pas à louverture du Mega CGR Buxerolles.



source photos et infos

+ d'infos là

jeudi 26 décembre 2013

L'AFFICHE ITALIENNE QUI FACHE


"Sur l'affiche italienne du film 12 Years a Slave, on voit en grand les visages et noms de Brad Pitt et Michael Fassbender, et en petit, en bas à droite, la silhouette du comédien noir Chiwetel Ejiofor, acteur principal du film. 

Une mise en page raciste selon plusieurs observateurs. Sur l'affiche américaine, figure seulement Chiwetel Ejiofor, représenté de profil en train de courir. Le studio américain Lionsgate en a ordonné le retrait des salles italiennes, a-t-on appris ce mardi 24 décembre



LES NULS L'EMISSION


Emission humoristique diffusée "en direct live"sur Canal+ entre le 13 octobre 1990 et le  28 mars 1992, je vous propose cette semaine de revoir Jean Pierre BACRI, Gérard DARMON et Valérie LEMERCIER.

 
 Dans cette émission diffusée tous les samedis à 22 h 00, Les Nuls étaient accompagnés d'un invité acteur qui jouait avec eux leurs sketchs et d'un invité musical qui interprétait deux titres en live. L'émission était également truffée de fausses pubs et de fausses bandes-annonces, sans oublier L'Édition, faux journal présenté par Maurice Chevalier (Alain Chabat) et Pénélope Solète (Chantal Lauby). Bruno Carette apparaissait dans chaque émission, dans la séquence La redif, qui était la rediffusion de sketch de l'époque d'Objectif Nul, de Nulle part ailleurs, de TVN 595 ainsi que d'ABCD Nuls.

 

Musique interprétée par Lol et Le Groupe. Le générique est une version instrumentale de Skillet, un morceau du groupe The Time issu de leur album Pandemonium.

 

+ d'infos ICI

lundi 23 décembre 2013

L'ARAIGNEE, la série animée de notre enfance

 
"L'Araignée, l'Araignée est un être bien singulier  dans sa toile, il attend  d'attraper les brigands  en garde ! Car l'Araignée est là...."

L’Araignée (Spider-Man) est une série télévisée d'animation américaine en 77 épisodes de 25 minutes, créée d'après la bande dessinée éponyme et diffusée entre le 9 septembre 1967 et le 14 juin 1970 sur ABC.


En France, la série a été diffusée pour la première fois le 26 février 1977 sur TF1 dans l'émission Restez donc avec nous. Elle a été rediffusée le 29 juin 1981 sur TF1 dans Croque-Vacances.



Sauf erreur, encore inédite chez nous en dvd, cette série existe en dvd zone 1.
  • Première saison

    1. Le Pouvoir du Docteur Octopus (The Power of Dr. Octopus)
    2. L’Araignée au-dessous de zéro (Sub-Zero for Spidey)
    3. Dans le domaine des caïmans (Where Crawls the Lizard)
    4. Électro, l’étincelle humaine (Electro the Human Lightning Bolt)
    5. La Menace de Mysterio (The Menace of Mysterio)
    6. Le Défi du vautour (The Sky Is Falling)
    7. Capturé par Jonathan Jameson (Captured by J. Jonah Jameson)
    8. Ne marchez jamais sur un scorpion (Never Step on a Scorpion)
    9. Les Sables du crime (Sands of Crime)
    10. Diète destructive (Diet of Destruction)
    11. L’Heure de l'enchantement (The Witching Hour)
    12. Electro s’enfuit (Kilowatt Kaper)
    13. La Menace Parafino (The Peril of Parafino)
    14. La Corne du rhinocéros (Horn of the Rhino)
    15. L’Idole avec un seul œil (The One-Eyed Idol)
    16. Le Fantôme de la 5e avenue (Fifth Avenue Phantom)
    17. La Revanche du docteur Magnéto (The Revenge of Dr. Magneto)
    18. Le Sinistre Premier Ministre (The Sinister Prime Minister)
    19. La Nuit des vilains (The Night of the Villains)

    vendredi 20 décembre 2013

    LES DURS (LINO VENTURA et ISAAC HAYES)


    Le film de fin de semaine vous propose de regarder LES DURS (tough guys) avec Lino Ventura et Isaac Hayes.  



    Genre Action, Policier
    Durée 1H32 


    Acteurs principaux William BERGER, Lorella DE LUCA, Mario ERPICHINI, Jess HAHN, Isaac HAYES, Jacques HERLIN, Paula KELLY, Vittorio SANIPOLI, Lino VENTURA, Fred WILLIAMSON



     Le père Charlie a un lourd passé de délinquant derrière lui. Mais maintenant, il veille sur sa paroisse à Chicago. Et lorsque l'un de ses anciens protégés devenu inspecteur d'assurances est assassiné, il décide tout naturellement de mener son enquête afin de retrouver les coupables. L'aide de Lee, un ancien policier, ne lui sera pas superflue...


    A la semaine prochaine.... 

    LE CAVE SE REBIFFE


    L'esprit des tontons flingueurs ne se trouve pas uniquement dans les films de Lautner, ni dans les dialogues de Michel Audiard, c'est aussi dans le jeu des acteurs mais pas seulement, la preuve.


    Moins populaire que les TONTONS FLINGUEURS, ce film de Gilles GRANGIER date de 1961, 2 ans avant la sortie des TONTONS. On y retrouve Bernard Blier, Jean Gabin, Maurice Biraud, avec des dialogues sur mesure signés Michel Audiard. 






     les répliques cultes

    Mais pourquoi j'm'enerverais ? Monsieur joue les lointains ! D'ailleurs je peux très bien lui claquer la gueule sans m'énerver ! » Le cave se rebiffe


    Il blanchit sous le harnais, hein. Trente ans de fausse monnaie et pas un accroc. Un mec légendaire quoi. Les gens de sa partie l'appellent le Dabe et enlèvent leur chapeau rien qu'en entendant son blaze. Une épée, quoi !


    Entre nous, Dabe ! Une supposition, hein ! Je dis bien une supposition. Que j'aie un graveur, du papier et que j'imprime pour un milliard de biffetons.  En admettant, c'est toujours une supposition, hein ! En admettant qu'on soye cinq sur l'affaire. Cela rapporterait net combien à chacun ?
    Le Dabe : Vingt ans de placard ! Les bénéfices ça se divise, la réclusion ça s'additionne !




    jeudi 19 décembre 2013

    3 JOURS A TUER (le nouveau Kevin COSTNER)



    et non, 3 jours à tuer n'est pas la suite du film "2 jours à tuer" avec Albert Dupontel, c'est le nouveau film  produit par Europarcorp, avec Kevin Costner.

    Produit par la société de Luc Besson EuropaCorp, Costner interprète Ethan Renner , un assassin travaillant pour le gouvernement. Mourant, il essaie de se reconnecter avec sa fille perdue de vue alors que l’antidote pour sa condition ne lui sera fourni que s’il reprend du service et tue à nouveau pendant trois jours.

    http://braindamaged.fr/2013/12/18/3-days-to-kill-affiche-et-bande-annonce/



    Petite ressemblance avec la série NO LIMIT produit elle aussi par BESSON

    Vincent, agent à la DGSE est atteint d’une maladie incurable. Il est contacté par un département secret qui lui propose un traitement expérimental en échange de missions spéciales sur le territoire français

    mardi 17 décembre 2013

    GERARD LANVIN, les interviews (promos Angélique)

     
    Vous n'avez ressenti aucune appréhension avant de reprendre le rôle de Joffrey de Peyrac 
     
    « Quand on s'attaque à un film mythique, on ne cherche pas à se confronter à ce qui s'est fait avant. Peut-être qu'on va se faire massacrer, car dans la mémoire collective Angélique c'est Michèle Mercier et Robert Hossein, mais en ce qui me concerne, on m'a proposé un rôle super bien écrit et donné la possibilité de travailler dans une époque que je n'avais jamais abordée avant. Il était temps, à mon âge, de jouer avec un chapeau, une plume, une épée et des bottes.
     
    Si ma mémoire est bonne, ce n'est pas tout à fait exact ! « (Il rit)
     
    Vous parlez de Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine ! ? Ah mais c'était très particulier ! C'était un film de troupe qui serait impossible à monter aujourd'hui : ça coûterait une fortune en cachets ! Il y avait quand même Clavier, Lhermitte, Jugnot, Michel Blanc, Lavanant, Giraud, Marie-Anne Chazel, Anémone. Et Coluche. » Des souvenirs sur le tournage de « Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine » ? « Oui, Coluche était souvent excédé. Les gens qui viennent du one-man-show veulent que ça aille vite et le cinéma prend beaucoup de temps. Coluche, qui jouait et réalisait, était très speed, il ne s'entendait pas forcément avec toute la technique et nous, nous étions jeunes. »
     
    Et cette théorie du complot sur son décès 
     
    « Je ne sais pas. Je n'étais pas là et Dieu merci ! Mon pote Ludo (NDLR : Ludovic Paris, un des deux amis qui suivait Coluche, sur la route d'Opio, le jour de son accident fatal, le 19 juin 1986) qui l'a ramassé m'a dit que sa tête était sérieusement amochée. Écoutez, cette affaire d'accident reste en suspens pour tout le monde… »
     
    Pour « Angélique », vous avez accepté de tourner votre première scène d'amour… « Et j'étais anxieux parce que je ne m'étais jamais autorisé ça jusqu'ici. J'ai eu la chance d'avoir une partenaire excellente. Nous sommes copains et nous avions le même problème : la scène d'amour n'était pas écrite. Mais à partir du moment où vous êtes en costume, vous n'êtes plus vous. Le cahier des charges c'était : la sensualité, l'émotion de la première fois… Ariel Zeitoun nous a laissés dans une improvisation de geste. Au départ, on se regarde et puis d'un coup on y va et on est les personnages. Ça se fait sans complexe, mais sans ambiguïté. »
     
    Aujourd'hui, qu'est-ce qui rend Gérard Lanvin heureux ?
     
    « D'être tranquille dans ma tête. Avec l'âge, les gens ont accepté mon caractère plutôt rebelle. Je ne suis pas fabriqué pour les mondanités et les prix, mon seul plaisir c'est de jouer. Après, je rentre chez moi et j'ai une vie tout à fait ordinaire, normale.
     
    Ce parcours, qui a été compliqué, finit très heureux » Fini ? « Il est bien évident qu'à l'âge où j'arrive, je ne vais pas durer encore vingt piges ! Mais quand vous avez été servi à ce point-là, c'est déjà magique. Aujourd'hui, à force de fréquenter les acteurs, j'ai envie de les diriger. J'ai rencontré beaucoup de techniciens qui m'ont emballé dans leur manière de faire. J'apprends des choses. Il y a un moment où on a fait le tour de son histoire d'acteur. J'ai davantage envie de fabriquer, mettre la musique de mon choix, contrôler quoi. »
     
    Propos recueillis par Jacques Brinaire / nouvelle république
    clique ici pour voir le lien de la source
     
     
    J'ai rencontré Ariel [Zeitoun, le réalisateur du film, NDLR] un peu par hasard, je sortais du film Les Lyonnais. On se connaissait, on avait déjà travaillé ensemble, et puis en parlant et allant aux nouvelles, il m'a parlé d'une nouvelle adaptation d'Angélique, marquise des anges. Je lui ai dit, 'mais alors, qui fait ton Peyrac', et lui m'a répondu, 'écoute si ça t'intéresse, lis le scénario et pourquoi pas toi'. Je n'ai pas suivi l'affaire Angélique, mais je me souviens de cette affiche qui avait fait le tour du monde, d'un public qui est resté fidèle à la version de Robert Hossein et Michèle Mercier, un couple mythique de cinéma.
     
    Je me suis dit qu'il se trompait, que j'étais trop vieux pour Peyrac, et que la différence d'âge avec Angélique serait très visible. Et puis il y avait cet idéal, qu'en général je ne soutiens pas, de refaire un film qui a déjà existé. Il m'a convaincu que son adaptation était plus fidèle au roman – que je n'ai pas lu – et j'ai vu dans le scénario un vrai intérêt d'acteur. Un rôle puissant et fort. C'était la première fois qu'on me proposait un film en costumes, et il était temps que ça arrive parce que je ne suis plus un lapin de 8 jours." "On a toujours des doutes, parce que c'est notre ligne de flottaison. Il serait fou de ne plus avoir de doutes.
     
    Je sais que c'est le travail qui paie au final. Je travaille beaucoup en amont, donc là, pendant deux mois, en se mettant à l'escrime [avec Michel Carliez, pendant 5 semaines à base de 4 heures par jour, NDLR], en refréquentant le cheval, et puis il fallait apprendre par coeur ce texte parce que vous n'avez pas le droit à l'erreur. Il faut trouver une musique, un rythme. Il ne fallait pas lasser le public sur un ton monocorde. Si la préparation est faite correctement, quand vous mettez le costume, vous êtes rassuré. Il faut savoir dire oui... s'adapter, comme par exemple le fait de partir de chez vous. On a tourné en Autriche, en République tchèque, en Belgique, partir avec la caravane. À partir du moment où je suis dans cette caravane, le campement, la cantine sous la tente, vous êtes transportés ailleurs. Et puis après, il y a l'amitié qui se créé, comme avec Tomer Sisley que je ne connaissais pas, autant que Mathieu Kassovitz."
     
    Non je n'irai pas aux César, parce que je suis contre l'idée du meilleur. On partage tellement de choses avec nos partenaires, qu'il est difficile de s'autoriser à penser qu'il y a un meilleur là-dedans. C'est le mot meilleur que je refuse. Pas l'amitié des gens, il faudrait être crétin sinon. Si on l'appelait César du prix interprétation, j'irais.
     
    J'ai été chercher le prix Jean -Gabin, le prix Louis-Delluc... Mais le César du meilleur acteur, ça me dérange, c'est pour ça que je ne fréquente pas ces soirées-là. Parce que je sais que tous ceux qui y sont nommés et ne l'ont pas sont très entamés quand même. Encore que, a-t-on besoin de récompenses ?"
     
    Christopher Ramoné http://www.purepeople.com/article/gerard-lanvin-la-scene-d-amour-avec-nora-arnezeder-a-ete-dure-a-tourner_a133591/1

    ROBIN WILLIAMS Les années STAND UP







    Robin Williams has done a number of stand-up comedy tours since the early 1970s. Some of his most notable tours include An Evening With Robin Williams (1982), Robin Williams: At The Met (1986) and Robin Williams LIVE on Broadway (2002). The latter broke many long-held records for a comedy show. In some cases, tickets were sold out within thirty minutes of going on sale. After a six-year break, in August 2008 Williams announced a brand new 26-city tour titled "Weapons of Self Destruction". He was quoted as saying that this was his last chance to make cracks at the expense of the current Bush Administration, but by the time the show was staged only a few minutes covered that subject. The tour started at the end of September 2009, finishing in New York on December 3, and was the subject of an HBO special on December 8, 2009





    source wikipedia (English version)

    1987

    1982



    1978


    1977

    MATCH RETOUR



     
    Stallone et De Niro sont à nouveau réunis, 16 ans après le film "Copland", pour interpréter deux boxeurs. Match retour sortira sur les écran le 22 janvier prochain.
     
     
    Après Rocky pour le premier et Jack LaMotta pour le second. Mais cette fois ce sera une comédie, réalisée par un spécialiste du genre, Peter Segal (Y a-t-il un flic pour sauver le Président ?, La Famille Foldingue), avec, aux côtés de ce tandem costaud, Kim Basinger et Jon Bernthal. -

    nb ; la bande annonce ci dessous est en VF, espérons que ce soit une version québecoise, car saut erreur, ce ne sont pas les doubleurs officiels (Alain Dorval pour Stallone, et Jacques Frantz pour De Niro)
     



    Henry "Razor" Sharp et Billy "The Kid" McDonnen sont deux boxeurs de Pittsburgh propulsés sous le feu des projecteurs grâce à leur rivalité ancestrale. Chacun a eu l'occasion de battre son adversaire à l'époque de sa gloire, mais en 1983, alors qu'ils s'apprêtaient à disputer un troisième match décisif, Razor a soudain annoncé qu'il arrêtait la boxe : sans explication, il a ainsi brutalement mis fin à leur carrière à tous les deux.





    Trente ans plus tard, le promoteur de boxe Dante Slate Jr., y voyant une occasion de gagner beaucoup d'argent, leur fait une offre irrésistible : monter sur le ring pour obtenir leur revanche une bonne fois pour toutes. Mais ils n'auront sans doute pas à attendre jusque-là : dès leurs retrouvailles, leur antagonisme tenace dégénère en un corps-à-corps involontairement comique qui se retrouve aussitôt sur la Toile. Dès lors, les médias sociaux s'emparent de cette rixe hors normes et en font un événement incontournable de la chaîne HBO. Désormais, rien ne garantit que Razor et The Kid puissent combattre sur le ring. Car il faudrait d'abord qu'ils survivent à l'entraînement -

    plus d'info à la source  :


    http://www.enavantpremiere.fr/article/03/12/2013/match-retour--stallone-vs-de-niro-sur-le-ring-/617


    dimanche 15 décembre 2013

    mercredi 11 décembre 2013

    LES SEDUCTEURS D'EDOUARD MOLINARO



    Voici un film à sketch assez rare des années 80 réalisé entre autre par Edouard Molinaro. On retrouve devant la caméra Roger Moore Ugo Tognazzi et Lino Ventura.
    .
      les pays d'origine des metteurs en scène sur le thème du week-end du célibataire.
    1. Maître en la demeure (Angleterre) : Un chauffeur se fait passé pour le propriétaire du château de son patron.
    2. La méthode française (France) : Un PDG qui reçoit à Paris un homme d'affaires américain en vue de signer un important contrat, demande à une employée d'être son accompagnatrice.
    3. Le carnet D'Armando (Italie) : Armando relit son carnet d'adresse qui contient les noms de ses anciens flirts. La curiosité le pousse à essayer leur numéro de téléphone.
    4. Skippy (Etats-Unis) : Un fou en fuite rencontre une jeune fille un peu pommée.







    De Bryan Forbes, Edouard Molinaro sketch 'La méthode française', Dino Risi sketch 'Le carnet d'Armando' et Gene Wilder sketch 'Skippy'

    Partenaires de Lino: Roger Moore (Harry (sketch 'Maître en la demeure')), Ugo Tognazzi (Armando (sketch 'Le carnet d'Armando')), Gene Wilder (Skippy (sketch 'Skippy'))


    mardi 10 décembre 2013

    MICHAEL ROOKER portrait d'un faux méchant


    les mauvais au cinéma et à la télévision sont souvent les faire-valoir du héros. Parfois incarnés par des second-rôles, parfois par de vraies stars. Ce n'est pas très évident le rôle du méchant car mal interprété, le méchant devient parfois caricatural et n'est plus vraiment crédible. Par contre certains acteurs jouent à merveille ces rôles et sont franchement inquiétants

    MICHAEL ROOKER

    Il est principalement connu pour son rôle de Merle Dixon  dans la série télévisée THE WALKING DEAD, mais à bien y regarder de plus prêt, vous le voyez depuis plus de 20 ans à côté de vos vedettes préférées (Gene Hackman/Stallone/Swcharzenegger/Tom cruise/Jean Claude Van damne....) Retour sur la carrière de Michael ROOKER





    Diplômé de la Chicago's Goodman School of Drama, Michael Rooker explose dès son premier rôle au cinéma, celui d'Henry, portrait d'un serial killer de John McNaughton dans lequel le comédien incarne un terrifiant psychopathe. Tourné en 1986, le film doit cependant attendre le mois de septembre 1990 avant de sortir aux Etats-Unis, sa violence ayant rebuté plus d'un distributeur. 

    Entre temps, Michael Rooker s'octroie un second rôle dans Mississippi burning (1988),



     puis apparaît dans Mélodie pour un meurtre et Jours de tonnerre, tous deux réalisés en 1990.


    Les seconds rôles se succèdent pour cette gueule du cinéma américain. 


    De JFK en 1991 à Reactions en chaine en 1996, 



    les personnages mauvais ou tourmentés se suivent avec La Part des tenebres de George A. Romero, Cliffhanger de Renny Harlin, 


    on encore Tombstone de George Pan Cosmatos. 


     Habitué des séries B et des seconds rôles musclés, Michael Rooker fait jouer ses biceps dans Un tueur pour cible en 1998,


    accompagne Arnold Schwarzenegger  A l'aube du 6ème jour en 2000, puis apparaît avec Jean-Claude Van Damme dans Replicant (2001).



    ci dessus avec Stallone...





    lundi 9 décembre 2013

    LE CINEMA ABC CASTILLE A POITIERS

     
    Cette salle de 470 places qui existait déjà en 1931, porte le nom de Castille en souvenir du café qu’elle a remplacé. Il reste sur le bâtiment l’écusson, rappel de la famille De Castille, de laquelle descendait Alphonse de Poitiers
     
     
     
    "En 1948, le Castille est rénové pour les fêtes de Noel. Le hall et la façade sont modifiés. La cabine de projection, entièrement modernisée avec un équipement « dont seules quelques salles parisiennes bénéficient », quitte le balcon. Extrait de l’Article de la Revue L’Architecture Française (1951) « Le Castille a été aménagé sans le volume existant d’une ancienne salle de cinéma Afin d’utiliser au maximum le terrain très étroit, les architectes (Maurice Gridaine (Paris) – M et L Martineau (Poitiers)) ont placé la cabine au dessus de la scène, la projection étant assurée par réflexion sur une glace planimétrique renvoyant les images sur un écran transparent.
     
    Cette solution a permis de faire remonter les gradins jusqu’à la façade, gagnant ainsi un certain nombre de places tout en évitant une désagréable impression de tunnel. La scène assez profonde est équipée pour accueillir des spectacles .L’accès à la salle se fait par un hall menant directement à l’orchestre et par un escalier menant à la galerie desservant le balcon. La sortie de l’orchestre se fait par les portes situées sous la scène.
     
      L’avant scène est encadré de deux plans de claustras en staff éclairés par des boite à lumière. Le rideau de scène est grenat et se détache sur un rideau blanc. Les murs latéraux de la salle sont « Gorge de Pigeon ». Construction à ossature béton et remplissage. » En 1976, le cinéma est alors composé de 3 salles (200-296 et 200 fauteuils). Comme beaucoup de ces complexes ayant connu les années de gloire du cinéma pornographique, le Castille verra sa salle n°3 consacrée à la diffusion de cinéma X (Imaginez cela dans un multiplexe aujourd’hui ,quand on connait la « censure » effectuée par les programmateurs de certaines salles !).
     
     
     A cette époque, le Castille accueillait 6 000 spectateurs par semaine.
     
     
     
     L’ABC, oeuvre de l’architecte A.Wang ouvre au 26 place du Maréchal Leclerc. Ces 3 salles sont conçues pour optimiser l’utilisation des locaux techniques (réunion des cabines de projection, locaux électriques).
     
    En octobre 1995, le groupe CGR annonce l’obtention du permis de construire pour un Multiplexe en banlieue de Poitiers : Méga CGR Buxerolles. En 1997, le CGR Castille (3 salles) accueille 115 000 spectateurs sur l’année. A la fin des années 90, le CGR Castille est un complexe de 8 salles (231 - 209 - 150 - 148 - 139 -126 - 89 & 86) , aux salles anciennes avec un son et un confort « hasardeux ». Suite à l’ouverture du Mega CGR Buxerolles, le groupe CGR annonce une programmation plus orientée vers l’Art et Essai.
     
     En 2006, le CGR Castille accueillait 177 000 spectateurs, 166 000 en 2008,173 000 en 2009 &163 000 en 2010 Aujourd’hui, les 8 salles sont semblerait-il équipées pour la projection numérique, cheval de bataille du groupe CGR."
     
     
    source photos et information : ICI

    samedi 7 décembre 2013

    EDOUARD MOLINARO 1928-2013





     

     
    Hibernatus, La cage aux folles, Oscar, L'emmerdeur, Pour cent briques t'as plus rien sont orphelins. Leur papa, le réalisateur Édouard Molinaro  est mort aujourd'hui. Pape de la comédie à la française, il était l'un des cinéastes fétiches de Louis de Funès et attirait des millions de cinéphiles dans les salles obscures. Il faisait du cinéma commercial et n'avait ni peur ni honte de le revendiquer.
    Né à Bordeaux en mai 1928, Molinaro s'était également, dans les années 1990, fait une spécialité des films d'époque en costume. On lui doit ainsi l'adaptation du Souper et un flamboyant Beaumarchais avec Fabrice Luchini

    En 1985, Molinaro révèle dans L'amour en douce une comédienne sculpturale et sensuelle : Emmanuelle Béart. Parfois raillé dans son pays, le réalisateur acquiert une stature mondiale en propulsant dans le monde entier la saga La cage aux folles, dont il réalisa les deux premiers épisodes en 1978 et en 1980. Le film recevra un accueil triomphal aux États-Unis et suscitera de multiples suites et adaptations.


    C’était la modestie même. De tous ses films, Edouard Molinaro , décédé le 7 décembre à l’âge de 85 ans, n’aimait que l’un de ses tout premiers : La Mort de Belle, d’après Georges Simenon, tourné en 1961, avec Jean Dessailly et Alexandra Stewart. Ouvre étrange, poétique, délicate. Bide total, difficilement visible, aujourd’hui… A cette époque – la fin des années 50 – il ose, il invente… Avant Louis Malle et Ascenseur pour l’échafaud, où Miles Davis joue un rôle musical si important, il demande à Art Blakey et ses Jazz Messengers de meubler le générique de Des femmes disparaissent (1958). Et quand l’échec de La Mort de Belle le pousse à réaliser un polar, il fait des Ennemis (récemment édité par SNC Les Classiques français) un bijou fantaisiste où même Roger Hanin est irrésistible : c’est dire ! La encore, le jazz est primordial : cette fois, c’est Martial Solal qui est aux commandes…
     
    Du rythme, du rythme, du rythme… Les comédies qu’il tourne dans les années 60 filent à toute allure, avec un montage sec, elliptique qui élimine l’ennui : Arsène Lupin contre Arsène Lupin (Jean-Claude Brialy, Jean-Pierre Cassel, Françoise Dorléac), Une ravissante idiote (Brigitte Bardot et Anthony Perkins). Et surtout La Chasse à l’homme (1965), petit joyau où le clan des mecs (Belmondo, Brialy, Claude Rich), opposé a celui des nanas (Dorléac, encore, Marie Laforêt et une quasi débutante nommée Catherine Deneuve, dont on découvre la vraie voix après l’avoir entendue, doublée, dans Les Parapluies de Cherbourg) se livre à une guerre des sexes féroce, arbitrée par les répliques de Michel Audiard.
     
    C’est là qu’on entend le fameux : « Deux milliards d’impôts nouveaux ? Moi, j’appelle plus ça du budget. Mais de l’attaque à main armée ». Sans oublier le génial : « Personne n’a pu tomber amoureux de papa. Maman a essayé »…



    Molinaro tourne avec des monstres sacrés, aussi, et ça se passe mal. C’est que « Doudou », comme l’appellent ses intimes, ne rit jamais sur un plateau et Louis de Funès déteste qu’un metteur en scène garde son sérieux devant ses gags et ses grimaces. Le tournage d’Oscar est électrique. Quelle réussite, pourtant !
     

    Et si « Fufu » y est génial, Edouard Molinaro y est pour beaucoup qui parvient à allier l’hystérie de son comédien à son goût du rythme gracieux à l’américaine, style Howard Hawks. Il aura tourné du bon (Le Gang des otages, méconnu, comme La Mort de Belle, dans un style presque documentaire). Du moyen (Beaumarchais l’insolent, avec Fabrice Luchini). Et du mauvais (La Cage aux folles 1 et 2, où un autre monstre sacré, Ugo Tognazzi, le fera beaucoup souffrir). Ces films seront, à la fois, des triomphes et sa perte, puisqu’ils l’enfermeront, peu à peu, dans un cinéma commode qu’il n’avait pas la force de refuser. C’est à la télé, curieusement, qu’en fin de carrière, il réussit à s’épanouir en adaptant Stefan Zweig (La Pitié dangereuse, avec Michel Piccoli), Henry James (Ce que voulait Maisie, avec Evelyne Bouix) ou Balzac (Nana, avec Lou Doillon). Edouard « Doudou » Molinaro faisait partie de ce qui manque le plus au cinéma français actuel : des artisans, forcément méprisés, dont on s’aperçoit toujours, mais trop tard, qu’ils étaient indispensables.
     
     
     
     filmograhie
     
    1958 : Le Dos au mur 1959 : Des femmes disparaissent 1959 : Un témoin dans la ville 1960 : Une fille pour l'été 1961 : La Mort de Belle 1962 : Les Ennemis 1962 : Les Sept Péchés capitaux, film à sketchs; ép. L'Envie 1962 : Arsène Lupin contre Arsène Lupin 1964 : Une ravissante idiote 1964 : La Chasse à l'homme 1965 : Quand passent les faisans 1967 : Peau d'espion 1967 : Oscar 1969 : Hibernatus 1969 : Mon oncle Benjamin 1970 : La Liberté en croupe 1971 : Les Aveux les plus doux 1972 : La Mandarine 1973 : Le Gang des otages 1973 : L'Emmerdeur 1974 : L'Ironie du sort 1975 : Le Téléphone rose 1976 : Dracula père et fils 1977 : L'Homme pressé 1978 : La Cage aux folles 1979 : Cause toujours... tu m'intéresses ! 1980 : Les Séducteurs, film à sketchs coréalisé 1980 : La Cage aux folles 2 1982 : Pour 100 briques t'as plus rien... 1984 : Just the Way You Are 1985 : Palace 1985 : L'Amour en douce 1988 : À gauche en sortant de l'ascenseur 1992 : Le Souper 1996 : Beaumarchais, l'insolent 2007 : Dirty Slapping, court métrage
     
     
     
     
     
    Ils avaient fait deux films ensemble, “Oscar” et “Hibernatus”. Les rapports furent houleux entre Édouard Molinaro, jeune réalisateur en contrat avec la Gaumont et Louis de Funès, la star qui aurait souhaité tout contrôler. Nous republions cet article à l'occasion de la mort d'Édouard Molinaro.
     
     
    Au cinéma, il y a des tournages idylliques qui donnent de... mauvais films, et des tournages crispés au possible qui donnent de bonnes comédies ! La preuve par deux avec Oscar et Hibernatus, d'Édouard Molinaro, deux triomphes pour de Funès et deux de ses meilleurs films. Entretien avec un réalisateur (trop) modeste qui, certes, riait « en dedans », mais comprit mieux que beaucoup d'autres la mécanique de Louis, histrion sous pression.
     
    Vous avez eu des rapports difficiles avec de Funès ?
    Il n'aimait pas être dirigé. Sur le tournage d'Oscar, il trouvait que je faisais trop de plans. Je voulais pouvoir être maître de mon montage, mais il préférait les plans à deux personnages. Des plans cadrés, fixes, à l'américaine, pour avoir la mainmise sur le plan et ne pas être « trahi ». C'est vrai que le montage est une trahison permanente pour les comédiens car c'est le cinéaste qui maîtrise le rythme, contrairement au théâtre. Dans le film, je le reconnais, toutes les trouvailles folles sont de lui. Il les avait créées auparavant en jouant la pièce. Je ne suis pas un grand amateur de vaudeville - c'est aussi pour cela que je n'étais pas très heureux sur ce film -, mais j'avais trouvé la pièce efficace quand je l'avais vue, avec Pierre Mondy dans le rôle principal. Quand Louis l'a reprise, je ne l'ai pas vue. Donc je connaissais la pièce, mais je ne savais pas ce qu'il lui avait apporté ! Ça été une vraie découverte sur le tournage. Il tenait à refaire la même chose que sur scène, et il avait raison ! Moi, j'étais là avec ma pauvre caméra, et c'était lui le chef.
     
    Comment vous êtes-vous retrouvé sur Oscar puisque ce n'était votre tasse de thé ?
    J'étais sous contrat avec la Gaumont. Et lui aussi. Je venais de faire un film qui avait mal marché et j'étais content de me relancer dans un projet plus commercial. Les rapports ont été bons avant de débuter le tournage. Je lui ai parlé des décors que j'imaginais, sur trois niveaux : le niveau jardin intérieur, le niveau de l'appartement général, et le niveau bureau et salle de gym. Dans la pièce, il y avait trois actes avec deux entractes qui représentaient des évolutions dans le temps en dehors de l'histoire. Moi, mon idée a été de couper tout ça et de faire coïncider le temps de l'action avec le temps de la projection. Un film sans ellipse.
     
    C'est vous, au cinéma, qui avez créé l'unité de lieu et de temps !
    La pièce avait l'unité de lieu mais pas de temps. Le lieu, je l'ai démultiplié en hauteur, et le temps, je l'ai resserré. Mais lui a apporté son génie de l'invention comique. C'est fou de dire ça, mais je crois que son comique venait d'une sincérité absolue des sentiments. Par exemple, quand il était en colère, véritablement hors de lui, comme on dit, cela donnait une expression comique incroyable. Cela marche pour tous les autres sentiments : la servilité, la joie... Il surexprimait dans la sincérité. Car il trouvait que les textes n'étaient jamais assez porteurs des sentiments et des situations. Il sentait tout à l'instinct. Ce n'était pas un intellectuel, et il était difficile de lui expliquer la continuité, la logique de l'histoire. Il était dans l'efficacité de la scène. Donc sa « construction » ne correspondait pas à celle du metteur en scène.
     
    Quels ont été vos conflits ?
    Ils étaient sous-jacents jusqu'au jour où ils ont éclaté sur un détail. Sur le chapeau de la bonne ! Il voulait qu'elle porte un chapeau extravagant à partir du moment où elle devient baronne. La pauvre Dominique Page, qui jouait le rôle... Moi, je voulais lui mettre un chapeau normal... Il s'est fâché. A arrêté de tourner. Il a fallu que le producteur vienne faire le plénipotentiaire. Ce fut le moment de crise. Le reste du temps, il faisait la gueule. Il n'était pas hostile. Juste fermé. Nous n'avons jamais pris un café ensemble. Il faut tout de même imaginer son angoisse, mettez-vous à sa place, on vous dit : « Moteur, ça tourne, fais-nous rire maintenant ! » On attendait énormément de lui. Il fallait qu'il soit drôle. Et il savait bien que ce n'était pas si simple. Quand la prise ne lui plaisait pas, qu'il était mécontent de lui ou d'un de ses partenaires, il trouvait un moyen de la faire cesser. Par exemple, il riait et... il détruisait la scène.
     
    Il était exigeant avec ses partenaires ?
    Oui, et j'ai eu un autre conflit avec lui à propos de Claude Rich. Il voulait que Claude joue dans le même registre que lui. Ma théorie était, au contraire, qu'il devait être distant, flegmatique face à l'expansion de Louis. Le contraste m'amusait. Pas Louis. Ce qui ne m'empêche pas de reconnaître l'immense comédien qu'il était. Je ne sais pas s'il faut dire comédien, mais plutôt vecteur de comique : un créateur. Et il n'avait aucun désir de jouer des rôles dramatiques, j'en suis certain. Il voulait rester dans ce qu'il savait faire, et ce qu'il savait faire, la comédie, c'était le plus difficile.
    Quand vous disiez « moteur », son inventivité vous surprenait ?
    Oui ! En répétition, quand on décidait de la place de la caméra, de la lumière, il ne donnait rien. Il indiquait ce qu'il allait faire, mais ne le faisait pas. Il réservait son énergie. Et on était tout le temps surpris. Mais je n'ai pas le rire facile et Louis me le reprochait : « Cela ne vous fait pas rire ce que je fais ? » Si, énormément, mais cela ne se voyait pas sur mon visage. Je suis du genre à rire intérieurement ! Si j'avais été moins jeune, si j'avais eu plus de maturité, j'aurais fait semblant. Il avait besoin d'un public, je le comprends. La scène du nez, par exemple, il ne voulait pas la faire. Pour lui, ce n'était possible qu'au théâtre, avec un public. J'en ai donc recomposé un en allant chercher tous les techniciens des autres films qui se tournaient à Billancourt sur les plateaux voisins. Il avait fallu lui donner un public meilleur que moi. Pourtant, bien longtemps avant, en 1954, j'avais ri de manière très expressive en le voyant plusieurs fois dans Ah ! les belles bacchantes, au Théâtre Daunou, car j'avais une petite amie parmi les danseuses. Il était incroyable. Oui, je crois que je n'ai jamais ri comme ça de ma vie.
    Oscar, donc, se passe mal, et pourtant vous signez pour Hibernatus !
    Nous nous étions juré ouvertement de ne plus travailler ensemble. Et deux ans après... Oscar avait eu un tel succès. Un spectateur, en province, avait même basculé du balcon d'une salle de cinéma tellement il riait ! La Gaumont nous a rapprochés une deuxième fois. Comme je ne voulais pas compromettre un projet qui me tenait à coeur, Mon oncle Benjamin, que je devais tourner avec la Gaumont, je ne pouvais pas me permettre de refuser Hibernatus, un vaudeville mais bien moins construit qu'Oscar. Un cauchemar dès l'écriture du film. Nous avons fait huit scénarios, que de Funès a refusés les uns après les autres. Pire que ça : nous avons commencé le tournage sur la huitième adaptation, ou la neuvième, et, au bout de huit jours, il a décidé de revenir à... la première ! C'était une star, il était le patron. Le tournage a été très tendu, en situation de paix armée. Heureusement que Claude Gensac était adorable. Elle avait la même légèreté que dans ses rôles. Louis l'adorait. Elle faisait le pont entre lui et moi. J'avais beau être en colère, un jour j'ai dû me détourner de la caméra tellement je riais en le regardant jouer la scène où il explique que sa femme a explosé parce qu'elle a trop mangé. C'était les Monty Python avant l'heure ! Comme cela se passait mal, j'ai voulu partir avant la fin du tournage. C'est Louis qui a voulu que je reste. J'étais prisonnier. Plus tard, sur le tournage de Mon oncle Benjamin, j'ai perdu ma femme, qui s'est tuée en avion. Louis est venu à l'enterrement, il a été charmant. En fait, avec de Funès, nous formions un couple difficile, nous avons enfanté dans la douleur, mais nos bébés ne sont pas trop loupés.
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