Toutes les vidéos et images incluses sur ce blogs sont la propriété de leurs ayants-droits respectifs. Elles peuvent être retirées à tout moment par simple demande d'un ayant-droit. Les articles dont la source est mentionnée peuvent aussi être retirés par simple demande de l’auteur.



lundi 31 mai 2010

DENNIS HOPPER


Il combattait depuis plusieurs mois la maladie, un cancer de la prostate. Dennis Hopper a terminé son combat ce samedi, entouré des siens, dans sa maison de Venice en Californie.

Né en 1936 au Kansas, Dennis Hopper part pour Hollywood à l'âge de 18 ans avec la ferme intention de réussir dans l'univers du cinéma. Ses débuts sont marqués par de petits rôles dans des séries télé. Il faudra attendre 1954 pour le voir à l'affiche de La Fureur de vivre dans lequel il incarne De Goon. James Dean qu'il côtoie sur le tournage lui enseigne alors la méthode de l'Actors Studio. Malgré le succès du film, Denis Hopper connaît une période creuse dans les années qui suivent. Loin des plateaux de cinéma, il s'essaie alors à la photo et se découvre une passion pour l'art contemporain.

A cette époque il travaille pour Vogue et Harper's Bazaar, parcourt les Etats-Unis à la recherche de sujets à photographier et s'illustre en immortalisant Martin Luther King en plein discours lors des manifestations pour les droits civiques. Dennis Hopper réalise à la même période les portraits d'Andy Warhol et de Roy Lichtenstein


A partir de 1965, Dennis Hopper renoue avec le cinéma. Il tourne dans de grosses productions sans véritablement connaître la notoriété à laquelle il aspire. Mais l'année 1969 va marquer un tournant. Dennis Hopper réalise Easy Rider, un road movie déjanté qui lui apporte enfin la reconnaissance du public et de la critique. La même année, le film recevra le Prix de la meilleure œuvre au Festival de Cannes. La chevauchée sarcastique de Dennis Hopper et Peter Fonda va devenir culte. Avec Easy Rider, le cinéaste réinvente le western n'hésitant pas à faire de ses héros des contre pionniers dealers de cocaïne qui seront d'ailleurs abattus, le film se terminant sur le mythique "We blew it" (on a merdé !).


Drogue et alcool


Fort de ce succès, le cinéaste entame deux ans plus tard la réalisation de The Last Movie, qui malgré le Grand Prix du Festival de Venise en 1971, ne convainc pas les critiques américains. Ce que Dennis Hopper voyait comme un aboutissement de sa conception cinématographique est un échec. Universal lui demande de revoir sa copie. Dennis Hopper refuse et se réfugie dans la drogue et l'alcool loin du monde du cinéma.


La fin des années 1970 est marquée par le tournage d'Apocalypse Now de Francis Ford Coppola dans lequel Dennis Hopper incarne un journaliste photographe. Au même moment Out of the Blue lui apporte également le succès, mais l'acteur réalisateur ne parvient pas à rompre ses addictions qui lui empêcheront notamment d'achever le tournage de Jungle Fever, projet qui ne verra jamais le jour.


Après une cure de désintoxication et une longue convalescence, Dennis Hopper se remet au travail en 1986 et enchaîne six films jouant notamment dans le Blue Velvet de David Lynch. En 1988, il tourne dans Colors. On le verra également dans Speed en 1994. C'est finalement au cours des années 2000 que Dennis Hopper tourne le plus. On le retrouve à l'affiche d'une trentaine de films et série TV dont Américano, ou plus récemment Swing Vote son dernier film avec Kevin COSTNER.

Carrière en dents de scie et engagement politique


Artiste controversé, Dennis Hopper s'est engagé politiquement au côté du parti républicain dès 1980. Connu pour avoir soutenu les candidatures de Ronald Reagan, George H. W. Bush et George W. Bush, il réaffirme ses opinions conservatrices en France en octobre 2008 sur le plateau du Grand Journal. Le ministre français de la Culture Christine Albanel profite de son passage à Paris pour le faire commandeur dans l'Ordre National des Arts et des Lettres.


Malgré les frasques qui ont marqué les différentes étapes de sa carrière, Dennis Hopper restera une figure emblématique de la révolte des sixties.

source : dvdrama.com

Aucun commentaire:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...