SAISON 7
The Shield est une série américaine imaginée par Shawn Ryan et qui a été diffusée pour la première fois en 2002.
Pour toutes ses qualités et pour l’ensemble de son oeuvre, cette série aurait méritée un meilleur sort “populaire”, diffusée sur un réseau peu regardé à l’époque, elle n’aura jamais connu un succès comme 24, Lost, Grey’s Anatomy ou Heroes. Cependant, c’est cette marginalité qui lui aura permis de garder sa saveur et de sortir des sentiers battus.
Même si la série est une seule et même histoire, The shield peut se diviser en deux parties :
la saison 1 à 3 et la saison 4 à 7
En ce qui i concerne la saison 7, il s’agit de la meilleure saison de la série et me voilà attristé de savoir que je ne pourrai plus suivre les aventures de Mackey, Dutch, Aceveda, Claudette, Shane et cie.
Le comble, c'est qu'au final, j'ai eu pour la premiere fois de la compassoin pour Shane, alors qu'il a été le pire des salopards durant 7 saisons, et inversement pour Vic, un personnage qu'on affectionne malgré son côté obcur et ses méthodes impardonnables. Vic c'est un paradoxe à lui tou seul, je le compare à Dexter Morgan de la série "DEXTER", on souhaite qu'il s'en sort alors que c'est le pire des salopards finalement.
Voici une très bonne analyse de la saison 7 de the Shield concoctée par http://www.critictoo.com/
The Shield est arrivé au bout de sa route, trouvant dans cette septième saison sa conclusion. Elle fut voulue, prévue et attendue. La grève des scénaristes l’a repoussé, et Shawn Ryan défilant, c’est Michael Chiklis qui a pris les commandes de la série pour la fin, pour boucler la série durant cette période houleuse.
Si au départ, certains évènements possèdent un goût connu, si la prévisibilité ‘façon The Shield’ est de mise, cela n’entache en rien la qualité des épisodes. Il est sûr qu’après 7 ans, nous connaissons la machine et les procédés scénaristiques. On ne demande alors qu’à être surpris, et cela ne va pas tarder à arriver. 13 épisodes pour amorcer la chute, la donner, mener chacun à sa fin. Conclure l’opposition entre Vic et Shane. Tracer le destin de ces flics de Farmington.
Il sera bien difficile de voir venir la conclusion, car plus la saison avance, plus les retournements nous surprennent, montent le niveau et l’impatience. Chaque épisode est un décompte vers la fin, mais aussi la possibilité de tout faire et de tout oser pour les scénaristes, pour l’équipe de Ryan. À ce stade, les quelques regrets que l’on peut émettre touchent les personnages délaissés, comme Julien ou Danni. Ils étaient là au premier épisode, et pourtant, c’est comme s’ils étaient déjà partis sur une autre route, leur place au sein de Farmington ne connaitra pas d’ébranlement, ils évoluent loin de Vic, ils ne sont plus les blessés du combat de l’homme, ils ont fait leur choix, et sont peu touchés par les évènements.
Car, finalement, ce à quoi on assiste, c’est au dernier combat de Vic MacKey, un flic aux méthodes peu orthodoxes, qui a toujours fait passer sa femme et ses enfants avant tout le reste. Avant ses amis, puis avant lui-même. Dans cet ordre. Qu’importe les dommages collatéraux, Vic agit par instinct de protection. Cette saison 7 nous a amené au conflit dont la fin était en partie inévitable, celui qui oppose Vic à l’un de ses meilleurs amis, un des membres de sa Strike Team, Shane. La série a pris un tournant majeur à la mort de Lem, nous menant inexorablement vers cette échéance. Pas d’autres routes n’était possible, la rupture avait été consommée, et dans cette confrontation, l’évidence était déjà là : un seul pouvait s’en sortir. C’est ce qu’on se disait, et ce qu’on peut encore se dire. Ce n’est pas aussi simple, pas aussi intelligible. C’est l’incarnation même de la force de la série, une conclusion à double tranchant, logique et efficace, et qui pourtant, peut aboutir sur une fin tragique, mais voulue, sur des décisions qui déboucheront sur le pire.
Le tableau ne serait pas complet sans tous ceux qui ont gravité autour de Vic, luttant contre ou avec lui, victimes de ses malversations, touchés par ses choix, évoluant à ses côtés : la famille de Vic ; son ami Ronnie ; David Aceveda en route pour la mairie ; Claudette, juste et infaillible, payant le prix lourd du droit chemin ; Dutch et Billings faisant équipe…
À force de jouer avec le feu, Vic MacKey s’est brûlé. L’ironie de la vie est de réaliser comment il en est arrivé là, comment ses actions l’y ont conduit, les décisions d’autrui, de sa femme, de Claudette, l’ont poussé vers cette fin punitive, où il a fallu prendre des décisions qui lui ont coûté cher. Mais s’il y a une chose que l’on sait sur Vic, c’est qu’il peut survivre à pratiquement tout.
Une excellente dernière saison pour une grande série qui aura définitivement marqué les esprits.
source : http://www.critictoo.com/
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