Au début des années 80, chaque membre du Splendid n'a encore tourné qu'une poignée de films en tête d'affiche, que ce soit en bande ou en solo. Certains vont alors commencer à se démarquer réellement grâce à leur premier long-métrage en tant que cinéaste. C'est le cas de Gérard Jugnot et de Michel Blanc. Le premier signe Pinot, simple flic, le second Marche à l'ombre, tous deux en 1984.
Le public est au rendez-vous. Michel Blanc rend un brillant hommage au road movie « sauce française », en créant un duo original face à Gérard Lanvin et en accumulant des séquences aujourd'hui cultes (souvenez-vous de Michel Blanc victime d'une crise d'hallucination après avoir fumé de la drogue).
Un film culte, qui exploite son personnage de Français moyen créé à l'époque des Bronzés.
A titre perso, je le trouve bien meilleur que les bronzés ou les bronzés font du ski.
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