Toutes les vidéos et images incluses sur ce blogs sont la propriété de leurs ayants-droits respectifs. Elles peuvent être retirées à tout moment par simple demande d'un ayant-droit. Les articles dont la source est mentionnée peuvent aussi être retirés par simple demande de l’auteur.



mercredi 10 juin 2009

WAR GAMES

Un jeune passionné d'informatique, voulant pirater des jeux vidéos, se branche sur un ordinateur secret de l'armée américaine. Croyant être aux commandes d'un jeu virtuel, le garçon déclenche sans le savoir le compte à rebours d'une troisième guerre mondiale.

Une référence incontournable des 80's. Si vous étiez ados à l'époque ce film a du vous plaire énormément (comme moi !) Ce film colle térriblement bien à son époque (début d'internet, guerre froide, armes nucléaires...) Bref un pur moment des 80's qui a su garder tout son intéret aujourd'hui par son scénario et son suspens trés efficace, ça sent bon les années 80, il est drôle de revoir aujourd'hui ce film, ne serait ce que pour constater les gros progrès de l'informatique depuis la sortie du film (1983).

Pour mémo, en 1983, j’avais testé (comme tout le monde) le fameux TO7-70.

Que de souvenirs… ? euh finalement, pas temps que ça puisqu’on ne pouvait pas faire grand-chose avec.... ! Petit retour en arrière sur le TO7 :



Sorti en 1982 le TO7, premier micro ordinateur de chez Thomson, connu aussi sous le nom de UC90.001, les premières versions du TO7 furent distribués avec la ROM du prototype T9000.

Une relativement bonne machine pour l'époque équipée d'un excellent processeur 8/16 bits de chez Motorola le 6809E cadencé à seulement 1Mhz (aie!) ce qui en 82 commence déjà à être peu, avec un basic simple et complet (mais lent) de chez Microsoft, voila en trois lignes les points forts et aussi ce qui causera la perte de cette famille d'ordinateurs, car Thomson comme tout géant ne saura pas évoluer comme ses concurrents.

Dès 1983 sortirent de nouvelles machines américaines et anglaises bien plus puissantes, certaines seront équipées de plusieurs coprocesseurs (ATARI XL) , alors que Thomson mise sur la compatibilité. Les modèles se suivront et seront identiques les uns par rapport aux autres, n'apportant que du cosmétique (résolution, nombre de couleurs) alors que le cœur de la machine restait le même, et très vite les utilisateurs même équipés de la dernière version du TO9 comprendront qu'il sont les heureux possesseurs d'une BMW (par le prix) au moteur de 2CV. De plus, il faut ajouter une gestion graphique déplorable pourtant accompagnée d'une résolution supérieure à bien des concurrents, mais que faire d'un mode 320*200 lorsque que l'on doit faire avec des contraintes de proximités ( les couleurs bavent sur leurs voisines, un point dans un motif coloré apparaîtra comme une ligne) ? Bref à quelques exceptions les jeux devront se contenter d'un fond noir.

Le choix du 6809E très peu utilisé n'est pas non plus à son avantage, alors que plus 90% des micros utilisent un 6502 et dérivés ou un Z80, obligeant par la même à réécrire entièrement les programmes pour une machine distribuée que sur le marché français et aux ventes dopées par le plan informatique pour tous. Les erreurs évidentes multiples comme celui d'intégrer un stylo optique et de faire des prises joystick (d'abord des DIN type videopac !!), une option payante, font que Thomson n'a pas su analyser le marché, n'a pas compris les besoins des utilisateurs ni qui ils étaient réellement, car pendant que les parents jouaient avec un pong, les enfants s'initiaient à l'informatique


Aucun commentaire:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...