BURN OUT

Téléfilm réalisé par Didier Bivel, 15 jours ailleurs est proposé ce mercredi en première partie de soirée sur France 2.
 
Sur une idée originale de Jean-Pierre Sinapi et Jean-Marc Culiersi. Adaptation de Jean-Marc Culiersi et Philippe Bernard. Scénario et dialogues de Philippe Bernard. Avec : Didier Bourdon (Vincent), Judith Chemla (Hélène), Agathe Dronne (Florence), Laurent Bateau (Guillaume), Bernard Verley (père Vincent) et Bernard Alane (professeur Leonetti).
 
Pression insoutenable, concurrence déloyale d’une jeune adjointe : Vincent a fait un « burn out » en pleine réunion de travail. Avec l’accord de son épouse, il est interné en psychiatrie. Délaissé par une équipe soignante débordée, il se lie d’amitié avec Hélène, une jeune femme psychotique, qui est la seule à le faire parler, à le dérider. Hélène lui confie qu’elle rêve de sortir au plus vite pour retrouver son fils, Lucas, dont on lui a retiré la garde. Le juge des libertés refuse à Hélène sa sortie d’essai, ce qui la met en rage et provoque sa mise en chambre d’isolement. Lorsque Vincent quitte l’hôpital, Hélène trompe la surveillance des infirmiers, fugue et le supplie de l’aider à revoir Lucas. Vincent n’a pas le cœur de la dénoncer et accepte cette mission…
 

Didier Bourdon : "Des scènes fortes, il y en a eu mais, la plus dure pour moi, celle qui m’a un peu tourneboulé, qui a ravivé des souvenirs, reste celle de l’hôpital où mon personnage est conduit après avoir craqué en salle de réunion. Face à la psy qui le reçoit, il dit que tout va bien. C’est toujours troublant de voir un homme qui, vingt heures auparavant paraissait si fort, s’écrouler ainsi. Dans l’échange entre ces deux personnages, on découvre un médecin qui a parfaitement perçu la situation et qui s’adresse à ce patient comme à un enfant, sans agressivité mais avec autorité, car on ne sait pas de quoi il est capable. Que se passerait-il s’il quittait l’hôpital… Serait-il prêt à attenter à ses jours ? C’était troublant de voir l’adulte que je suis pleurer, de ressentir intérieurement la fragilité qui se cache en nous. Pour cela, Didier Bivel a été génial, il n’a jamais cherché à nous maintenir sous pression, il nous savait concentrés quand il le fallait et nous offrait des moments de relâchement car c’était quand même un sujet pesant."

 
Crédit photo © Bernard Barbereau - France télévisions