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mardi 16 septembre 2014

BON RETABLISSEMENT_Interview Gerard Lanvin



Bon rétablissement est une comédie de Jean Becker avec dans le rôle principal Gérard Lanvin. A ses côtés, Fred Testod, Jean Pierre Darroussin, Swann Arlaud, Claudia Tagbo, Anne-Sophie Lapix, Daniel Guichard, Philippe Rebbot, Irène Ismailoff, Maurane
Le film est adapté du roman de Marie-Sabine Roger (éditions du Rouergue) sorti en 2012. Le scénario et l’aadaptation sont de Jean-Loup Dabadie, Jean Becker et  Marie-Sabine Roger. Les dialogues sont de Jean-Loup Dabadie


Synopsis : Suite à un accident, Pierre , la soixantaine, se retrouve cloué jEANau lit avec une jambe dans le plâtre. Misanthrope au caractère bien trempé rêvant de silence et de solitude, voilà que le monde s’invite à son chevet. Il assiste alors impuissant à la valse quotidienne des médecins, infirmières et personnels hospitalier, puis de ses proches dont son frère Hervé .Au fil de rencontres inattendues, drôles ou touchantes, Pierre reconsidère certains a priori et pose sur les autres un regard différent. Et, contre toute attente, ce séjour à l’hôpital finit par ressembler à une renaissance


extrait de l'interview que vous pouvez lire en intégralité ici


LE FIGARO. - C'est un peu vous ce personnage brut de pomme…
Gérard LANVIN. - Être bourru est une façon de s'amuser, il y en a qui ne comprennent pas. Le personnage de Pierre ne me ressemble pas plus que le policier de 96 Heures, c'est de la composition, mais j'y mets mon interprétation intellectuelle. Les acteurs ne se dirigent pas. Ce n'est pas de la provocation, c'est de la réactivité.
Pourriez-vous dire comme Claude Brasseur: «Je n'ai jamais pris ce métier au sérieux même si j'ai toujours veilléà le faire sérieusement»?
C'est une belle définition, je considère déjà que j'ai beaucoup de chance. C'est un métier difficile. Au départ, vous êtes vulnérable face aux critiques. Après, vous vous y faites. Ce sont surtout les cons qui me dérangent. Avant la sortie de Camping, de Fabien Onteniente, nous étions considérés comme des beaufs. Mais six millions de gens ont vu le film, six millions de cons…
Vous n'êtes jamais allé chercher vos deux césars («Le Fils préféré», 1994, «Le Goût des autres», 2001)…
Je ne peux pas assumer l'idée du «meilleur», et d'ailleurs si ça pouvait convenir aux autres, il y aurait moins de cons en politique, dans le sport… Le meilleur, c'est si on est dans la compétition. Moi je fais un métier d'échange. Ces prix ne servent à rien. Juste à susciter davantage de jalousie dans un métier qui en est déjà rempli.
Vous n'êtes jamais devenu l'acteur fétiche d'un réalisateur…
J'aurais aimé, avec Nicole Garcia ou Jean-Pierre Bacri-Agnès Jaoui. Chaque fois qu'ils écrivent quelque chose, ça nous interpelle, j'aurais aimé qu'ils forment une troupe et qu'on fasse un beau film ensemble tous les trois ans.
Que pensez-vous de la polémique au sujet du salaire des acteurs?
Je suis fier parce que je fais gagner de l'argent au système. Quand vous faites une carrière de trente-cinq ans et obtenez 80 millions d'entrées, vous imaginez que ce sont les producteurs et les distributeurs qui reçoivent l'argent. Ils savent que l'on est rentable. Moi, j'ai besoin de cet argent pour faire vivre ma famille, ma mère avec sa retraite à 300 euros par mois, mes sœurs… Être acteur est une passion, mais aussi un métier incertain. Il m'est arrivé d'être deux ans sans travailler. Personne n'est venu m'aider. Être bien payé oui, mais dans ce milieu, il n'y a pas de famille.
Quelles sont les personnes qui ont été déterminantes dans votre parcours?
Au départ, il y a mon père qui m'a transmis des valeurs, le rugby, être un petit garçon qui agit. Ensuite, Martin Lamotte que j'ai rencontré aux Puces où je tenais un stand. Il aimait les fripes américaines et m'a fait connaître le Café-théâtre, une aventure humaine magnifique. Après il y a Coluche et le producteur Christian Fechner avec lequel j'ai eu d'énormes succès populaires. Puis, Patrick Catalifo, Simon Abkarian…
Et Gérard Depardieu?
Je l'ai d'abord vu à l'écran, dans Les Valseuses. Ensuite, on m'a proposé ce merdique San Antonio (film de Frédéric Auburtin sorti en 2004, NDLR), mais j'avais envie de travailler avec Depardieu et c'était l'occasion de former un couple. J'ai beaucoup d'admiration pour son travail, l'homme est tellement débordant, dans sa folie, ses manières, je l'aime pour tout cela.
Que vous a apporté la notoriété?

Du travail en plus, mais pas forcément du travail de qualité. Il ne faut pas se laisser dépasser par l'objectif de devenir milliardaire. La notoriété peut amener les autres à changer vis-à-vis de vous, l'important c'est que vous, vous ne changiez pas. Il faut penser à la vie, sa femme, ses enfants, des solutions pour aider les autres.

http://www.paperblog.fr/7237498/cinema-bon-retablissement-l-affiche/
http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/09/15/03002-20140915ARTFIG00292-gerard-lanvin-bon-retablissement-a-la-france.php

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