COMMUNIQUÉ DE PRESSE de Pathé Distribution
à propos du DVD/BRD du Samouraï
Suite à la levée de critiques négatives à l'encontre du DVD/blu-ray du Samouraï édité le 7 décembre dernier, Pathé Distribution vient de nous transmettre un communiqué de presse dont voici le contenu :
Explications à propos du travail de restauration effectué sur le DVD et le Blu-ray du film Le Samouraï
Le parti pris de Pathé, comme bon nombre d'ayant-droits de films de Patrimoine, est de rester le plus fidèle et le plus respectueux possible à l'œuvre du réalisateur, et de redonner vie au film comme au jour de sa 1ère sortie. Les outils de restauration sont très performants et le seront de plus en plus. L'équilibre à trouver est de faire au mieux pour ne rien dénaturer au profit de techniques trop poussées qui pourraient générer d’autres problèmes.
Nous acceptons la critique mais il semble essentiel d'expliquer les différentes étapes de cette restauration (cf. ci-dessous) en insistant sur les moults essais et ses choix cornéliens, ainsi que les 6 mois passés sur les divers travaux de la restauration.
Pour l’image :
LTC, le Laboratoire d'origine du « Samouraï », a vérifié tous les éléments négatifs 35mm (négatif monté en 300 mètres, génériques début et fin à part, ainsi que les trucages) + toutes les bobines d’interpositif existantes. Tous ces éléments ont été ensuite réparés (collures, déchirures) avant d’être scannés numériquement.
La vérification de tous les éléments (négatifs + interpositif) au télécinéma nous a permis de définir à partir de quel élément nous allions effectuer la restauration. Cette vérification du négatif faisait apparaître un élément en assez mauvais état, contenant beaucoup d’images montées issues d’Internégatif. Le négatif, rappelons-le, a 45 ans et a été de nombreuses fois manipulé.
Par ailleurs, les plans truqués d’époque ont tous une instabilité, une grosse montée de «grain» et un défaut « d’uniformité de densité » et d'étalonnage. La vérification de l’interpositif mettait en évidence des problèmes de tirage d’époque : manque
de définition, instabilité de tirage, image bouchée, mais surtout des zones de tirage (barres de tirage) très marquées sur tout l’élément. L’état de cet interpositif nous a définitivement décidés d’utiliser le négatif malgré ses nombreuses images de 3ème génération.
Pour certains trucages (type fondu enchainé), nous possédions les négatifs, à part et en longueur, nous permettant de les refaire comme à l’origine.
Nous avons décidé de restaurer le film en 2K. Cependant, le négatif a été scanné en 4K downsizé 2K afin de restituer la meilleure résolution et d’offrir une meilleure possibilité de restauration dans les étapes successives (élimination de toutes les tâches noires et blanches, stabilisation de l’image liée aux collures ou encoches du négatif, reconstruction d’images manquantes, dégrain dosé sur quelques plans pour atténuer, mais sans dénaturer, les ruptures trop brutales de texture et adoucir les différences de qualité entre le négatif et ses nombreux passages en internégatif….)
Pour l’aspect artistique de l’image, il n’y avait malheureusement plus de techniciens ayant travaillé sur le film pour superviser nos travaux. Pathé, connaissant la renommée et le travail de Pierre Lhomme, (chef opérateur qui a travaillé avec Jean-Pierre Melville sur « l’Armée des Ombres » et dont la collaboration au travail de restauration avait été saluée) a tout naturellement été sollicité pour superviser l’étalonnage du « Samouraï ». Six jours ont été nécessaires pour faire revivre les couleurs du film. Toutefois, concernant les noirs bouchés, ils proviennent pour la plupart de prises de vues de nuits extérieures très peu éclairées et de fait ne donnant aucun détail dans les noirs (Paris la nuit, AD prenant le taxi etc.).
Restait le dilemme du format de projection au moment de la sortie du film. Le négatif étant en format « full », nous nous sommes interrogés sur le cadre qui devait être respecté. Pierre Lhomme a contacté Jean Charvein (cadreur du « Samouraï ») qui a pu lui confirmer le format 1.85 (format d’image peu connu en France à l’époque mais déjà utilisé aux USA).
Pour le son :
Nous avons analysé les sons disponibles (magnétique 35mm et son optique 35mm). La magnétique, par chance, était encore en assez bon état. Nous avons retravaillé particulièrement les dynamiques et avons bien entendu conservé le son mono d’origine.
De cette restauration ont été fabriquées plusieurs supports dont un DCP pour l’exploitation Salles et une HDCam SR pour les exploitations TV / DVD - Blu ray.
source
http://www.dvdclassik.com/news/news_bluray.php
1 commentaire:
Ben c'est pas une reussite!!!
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