aujourd'hui, on peut acheter en toute légalité le coffret volume 1 de GOLDORAK, le volume 2 est prévu en septembre 2013. Pour ceux qui n'auraient pas suivi l'affaire, retour sur l'affaire la plus "abracadabrante" à savoir l'édition "surprise" de l'intégrale Goldorak durant l'été 2005. Affiche de pub annonçant la sortie, le coffret 1 et 2 était disponible dans certains supermarchés en toute légalité (qui peut penser le contraire ????) et puis septembre, la sanction tombe... l'affaire du GOLDOGATE ne fait que commencer. voici en détail toute l'histoire.
Pourquoi tant d'impatience ? C'est que la série
a été bloquée une bonne décennie suite à un litige entre Toei Animation
(producteur japonais de la série animée) et Dynamic Planning (société éditrice
de la bande dessinée, créée par Go Nagaï, et dont la série est une œuvre
dérivée). Alléluia, tout ce petit monde s'arrange finalement en 2004 et sort
illico la série en DVD au Japon, avec la promesse de lendemains qui chanteront «
Money, money, money », en Europe, pour très bientôt, promis juré.
Problème... il s'avère vite que les DVD de Déclic
Images sont des contrefaçons! Tout est parti d'une trahison. Déclic Images
travaille depuis des années avec la société Rouge Citron Production, qui se
charge d'obtenir des licences pour eux. Déclic Images signe un accord de
principe avec RCP, chargeant les seconds d'obtenir les droits de Goldorak pour
eux. Coup de théâtre, trois employés de DI sont débauchés par RCP, qui s'apprête
à entrer en concurrence avec ses propres clients en ouvrant une branche édition.
En inspectant les emails des transfuges, les dirigeants de Déclic Images
apprennent que RCP s'apprête à commencer sa nouvelle activité avec rien de moins
que le très attendu Goldorak... Leur sang ne fait qu'un tour : ils se procurent
les DVD japonais, les copient, et plaquent dessus la bande son française, pour
les sortir à la hussarde et couper l'herbe sous le pied de RCP.
Détail
croustillant, Manga Distribution, (société dirigée par les mêmes gérants que
Déclic et qui se charge de la distribution de ses DVD), est en délicatesse avec
nombre de supermarchés qui menacent de déréférencer leurs DVD depuis des mois.
Manga Distribution ne doit son salut qu'à la promesse de sortir incessamment
Goldorak. Il est donc impératif pour la société de ne pas se faire doubler,
quitte à s'embourber dans un imbroglio judiciaire sans précédent."
Comptant sur le fait que RCP a acquis sans leur
dire une licence d'exploitation auprès des japonais et que leur accord de
principe tiendra lieu de contrat de licence, Déclic publie les DVD, mettant tout
le monde sur le fait accompli. Sauf que, bien sûr, RCP n'a jamais eu les droits
de Goldorak. BANZAI ! Les japonais montent au créneau et attaquent fissa Déclic
Images et Manga Distribution. Ivres de colère et de saké, Toei Animation et
Dynamic Planning intentent une procédure d'urgence en référé, qu'ils perdent
faute d'avoir pu produire à temps des documents japonais vieux de 30 ans.
L'affaire est renvoyée au fond, DI et MD sortant le 3ème et dernier coffret de
Goldorak entre les plaidoiries et la décision de justice en première instance,
qui les condamne à (gloups) 7,2 millions d'euros de dommages et
intérêts
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