Vous décrochez votre
premier rôle dans Greystoke, Hugue
Hudson vient de tourner els chariots de feu, pourquoi mise t’il sur un parfait
inconnu comme vous ?
Hudson cherchait un inconnu, il avait raison d’ailleurs,
il fallait un mec qui s’efface derrière
la puisance du personnage - Il a fait le
tour du monde pour trouver son acteur.
Il a débarqué à Paris. La production ratissait large. Au casting nous
étions entre 500 et 600 types tous réunis dans une salle immence. Face à nous, Hudson et son casting director, une
pointure de l’époque.
Ils nous font faire des bonds. Au bout de trois
minutes, je m’assois. Alors, il s’est passé ce que j’ame dans la vie : un
seul mec assis au milieu de 500 autres qui sautent, on ne voit que lui . La casting director se tourne vers Hudson, et
lui dit en me pointant du doigt : « Fais
des essais avec ce garçon. » Hudson
me regarde, la regarde, suspicieux, du genre : elle a bu ou quoi ?
Je pesais 58 kilos, je portais des lunettes. Hudson appelle mon agent pour me
convoquer un mois et demi plus tard, à Londres. Pour des essais « singe »
puis des essais « civilisation». Les essais « singe » s’éternisent.
Pas le temps pour la « civilisation ».
Je rentre à Paris. Hudson rappelle mon
agent : il veut me laisser la même chance que pour la quinzaine de
candidats encore en course. Je repars à Londres
On connait la suite
Oui, six mois d’entrainement, à raison de quatre heures de gymnastique par jour. Hudson voulait un corps de danseur, pas un mec bodybuildé et là après-midi, quatre heures de singe. Puis huit mois de tournage, au Cameroun, à Londres. On termine le film dans un château magnifique à la frontiere entre l’Angleterre et l’Ecosse.
Oui, six mois d’entrainement, à raison de quatre heures de gymnastique par jour. Hudson voulait un corps de danseur, pas un mec bodybuildé et là après-midi, quatre heures de singe. Puis huit mois de tournage, au Cameroun, à Londres. On termine le film dans un château magnifique à la frontiere entre l’Angleterre et l’Ecosse.
Vous devenez une star
internationale, américaine serait-on tenté de dire, puisque vous apparaissez au
générique en tant que « Christopher Lambert » c’était quoi, une
coquetterie pour faire plus américain ?
Non, j’ai vraiment les deux prénoms. En France, c’est Christophe, mais pour l’état civil américain, c’est Christopher/// Mais de toute façon, le studio aurait anglicisé mon nom
Non, j’ai vraiment les deux prénoms. En France, c’est Christophe, mais pour l’état civil américain, c’est Christopher/// Mais de toute façon, le studio aurait anglicisé mon nom
C’était plus vendeur ?
Non, pas du tout, d’ailleurs mon accent français était bien difficile à maquiller à l’époque. Avant le tournage, je parlais un anglais scolaire, perfectionné par mes séjours à Londres. Au bout de deux mois et demi de préparation j’ai fini par parler couramment. Restait l’accent, qu’il fallait façonner de manière à brouiller mes origines. Ce qu’ils appellent l’accent mid-Atlantic. J’ai vraiment perfectionné cette technique sur « Highlander ». Mon agent m’avait fait signer le film avant que les studioss s’aperçoivent que je parlais anglais comme l’inspecteur Clouzot (rires). Pour jouer un Ecossais, vous imaginez la scène ! Les producteurs ont failli tomber de leur chaise. J’ai donc travaillé d’arrache -pied ce fameux accent. Depuis, la première question que me pose un américain lorsqu’il me rencontre est me demander d’où je viens.
Non, pas du tout, d’ailleurs mon accent français était bien difficile à maquiller à l’époque. Avant le tournage, je parlais un anglais scolaire, perfectionné par mes séjours à Londres. Au bout de deux mois et demi de préparation j’ai fini par parler couramment. Restait l’accent, qu’il fallait façonner de manière à brouiller mes origines. Ce qu’ils appellent l’accent mid-Atlantic. J’ai vraiment perfectionné cette technique sur « Highlander ». Mon agent m’avait fait signer le film avant que les studioss s’aperçoivent que je parlais anglais comme l’inspecteur Clouzot (rires). Pour jouer un Ecossais, vous imaginez la scène ! Les producteurs ont failli tomber de leur chaise. J’ai donc travaillé d’arrache -pied ce fameux accent. Depuis, la première question que me pose un américain lorsqu’il me rencontre est me demander d’où je viens.
Vous êtes sur un nuage,
mais pendant ce temps-là , votre partenaire Andie MacDowell vit un enfer
Andie n’a rien vu venir. Sur le tournage, elle travaillait dur, tout le monde était gentil avec elle. Sauf que Hugh Hudson a doublé sa voix en post production. Andie a vu le film seule dans une salle. Personne ne l’avait prévenue. Je l’ai su après coup, je trouvais ça monstrueux et parfaitement injustifié. Comme Andie venait du mannequinat, si on la doublait, c’est qu’elle était forcément nulle.Alors qu’elle était à la fois très belle et excellent comédienne. Ca lui a coûté très cher jusqu’à ce que Soderbergh lui fasse confiance avec « Sexe mensonges et vidéo » (1989).
Andie n’a rien vu venir. Sur le tournage, elle travaillait dur, tout le monde était gentil avec elle. Sauf que Hugh Hudson a doublé sa voix en post production. Andie a vu le film seule dans une salle. Personne ne l’avait prévenue. Je l’ai su après coup, je trouvais ça monstrueux et parfaitement injustifié. Comme Andie venait du mannequinat, si on la doublait, c’est qu’elle était forcément nulle.Alors qu’elle était à la fois très belle et excellent comédienne. Ca lui a coûté très cher jusqu’à ce que Soderbergh lui fasse confiance avec « Sexe mensonges et vidéo » (1989).
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