Toutes les vidéos et images incluses sur ce blogs sont la propriété de leurs ayants-droits respectifs. Elles peuvent être retirées à tout moment par simple demande d'un ayant-droit. Les articles dont la source est mentionnée peuvent aussi être retirés par simple demande de l’auteur.



lundi 15 avril 2013

BELMONDO Extraits Interview 2013





Extraits de l'interview JEAN PAUL BELMONDO piochée dans PARIS MATCH http://www.parismatch.com/
Honnêtement, Jean-Paul, pensais-tu atteindre l’âge respectable de 80 ans ?


C’était un rêve secret, j’y suis arrivé malgré une vie quelque peu mouvementée. Mais, pour ne rien te cacher, même si je suis fier d’avoir 80 piges, au fond de moi, je n’y crois pas.

Avant de devenir la star du cinéma français, tu étais un petit garçon comme tous les autres.


Toute la famille vivait à Denfert- Rochereau, dans le XIVe parisien, où mon père avait son atelier de sculpteur. J’ai quitté l’école à 14 ans, totalement allergique aux études. Je vais te révéler un secret : je n’ai même pas obtenu le certificat d’études primaires ! A 15 ans, après avoir écouté à la radio la victoire de Cerdan sur Tony Zale, je n’avais qu’une idée : faire de la boxe. Mais, pour boxer, il faut avoir faim et avoir la haine. Ce n’était pas mon cas.

A 80 ans, quel regard portes-tu sur les femmes ? Tu en as beaucoup aimé, elles t’ont aimé en retour. T’étonnent-elles encore ?


J’ai toujours été fasciné par les femmes. Te dire que je les ai comprises, certainement pas. Nous vivons sur deux planètes différentes. Mais j’ai partagé avec celles que j’ai aimées des moments superbes et inoubliables. Mon dernier grand amour, c’est ma fille Stella, avec ses immenses yeux bleus, ses cheveux blonds et sa féminité qui commence à envahir la petite fille.


En février 1951, tu fais la connaissance d’un certain Guy Bedos, élève de la rue Blanche. Très vite, vous devenez complices avec le même état d’esprit : faire des blagues, rire de tout.


Guy et moi partons en tournée dans les Pyrénées pour jouer une comédie, “Mon ami le cambrioleur”, destinée aux touristes et aux gosses en vacances. Un soir, l’acteur principal, ivre mort, a commencé son rôle par le dernier acte. Pour sauver la situation, nous avons l’idée d’improviser une série de sketches. J’imitais le comique de l’époque, Roger Nicolas, qui roulait ses yeux comme des billes de loto. Le public est sorti ravi. Pour économiser notre maigre cachet, nous dormions ensemble sous la tente, dans les champs. Je nous revois remontant en stop sur Paris, assis sur des sacs de farine dans un poids lourd. Nous nous sommes fait un serment : la prochaine fois, c’est le Conservatoire ou on arrête ce métier de fous.



Un AVC te frappe, en Corse, en 2001. Tes proches, tes amis sont très admiratifs de ta bonne humeur. Comment fais-tu ?

Ça ne sert à rien de se plaindre. Oui, j’ai souffert. Je n’ai pas pu prononcer un mot pendant treize mois. J’ai eu peur et j’ai réagi en décidant d’accepter ces conditions irréversibles : mon bras droit est mort, ma jambe droite invalide, mais le coeur et l’esprit sont jeunes et infaillibles. Ce qui me touche, c’est l’attitude des gens que je croise au resto, au bois avec mon chien, dans la rue, au cinéma... Je ne capte aucune pitié dans les regards, mais surtout du respect et de la gentillesse.


Comment aborde-t-on la dernière ligne droite de sa vie ? Ce n’est plus le temps qui passe qui est important mais le temps qui reste. Cela dit, je recommencerais bien ma vie. Je pense avoir été un bon artisan. Et si j’ai pu distraire quelques gens, j’en suis heureux



L'integralité de l’interview est ici

ttp://www.parismatch.com/People-Match/Cinema/Actu/Jean-Paul-Belmondo-80-piges-au-fond-de-moi-je-n-y-crois-pas-477372/









Aucun commentaire:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...