Soizic Corne, l'animatrice des « Visiteurs du mercredi », un programme pour
enfants diffusé de 1975 à 1981 sur TF1
Retour sur l'étonnant parcours de celle qui
est, aujourd'hui, artiste peintre à Moëlan-sur-Mer. « Je croyais que ça voulait
dire garder les gosses. Je n'étais même pas consciente d'être filmée, c'est
peut-être pour ça que ça a marché ». Au milieu des années 70, alors qu'une
succession de hasards l'a amenée à travailler dans le milieu des médias, à
Paris, on lui demande si elle veut « être sur l'émission » les Visiteurs du
mercredi, qui mêle dessins animés, magie, rubriques musicales, scientifiques...
Soizic Corne ne se pose pas de questions. Cigarette à la main, elle évoque
aujourd'hui, un brin amusée, « mais sans cracher dans la soupe », son expérience
d'animatrice dans l'émission diffusée de 1975 à 1981, sur TF1. « Il y a si
longtemps ! Je suis passée à autre chose ». Garcimore, Sabatier et les autres
Elle est alors « la fille de l'après-midi. Je faisais quatre heures d'émission
». Elle anime la rubrique « Interdit aux plus de dix ans », côtoie Garcimore,
Patrick Sabatier, Paul-Émile Victor, Pierre Barbizet, Claude Pierrard. « C'était
le vrai direct sans oreillette, sans prompteur, on travaillait vraiment sans
filet ».
.../.... De cette période, l'ex-animatrice se souvient
surtout avoir « appris tant de choses. Intellectuellement, c'était super ! Mais
pour moi, c'était un métier comme un autre, je n'ai jamais changé, vous pouvez
demander autour de moi. À l'époque, le mot people n'existait pas, j'ai vécu
normalement, j'étais casée avec l'homme de ma vie ». « Je ne m'aimais plus »
Après « Les Visiteurs du mercredi », elle remplace Anne Sinclair dans « Féminin
présent », anime « Temps libre » avec Jean-Claude Narcy et multiplie les
voyages. Elle travaille ensuite au service publicité de TF1. « Je ne voulais
plus me montrer, question de physique, je ne m'aimais plus. A nous, les femmes,
on ne passe rien, on est encore bien loin de l'égalité ».
Dans les années 1990,
exit l'univers de la télé. Elle suit son mari au soleil. Il tombe malade. Elle
le soigne pendant quatre ans. À sa mort, Soizic Corne s'installe à
Moëlan-sur-mer (29), à côté de Quimperlé, sa ville natale.
Elle décide de
retrouver la vie publique et devient conseillère municipale. « Je passais mon
temps à râler dans mon coin, alors j'ai voulu apporter un petit quelque chose ».
Très vite, elle déchante. Elle raconte avec colère : « C'est la seule fois de ma
vie où je me suis senti frustrée ». « C'était un sacerdoce, toute cette mauvaise
foi, j'avais la sensation de ne rien pouvoir faire, alors, pendant les conseils,
j'allais piquer des gâteaux dans la mairie ! ». Elle se dit « écoeurée. De la
politique, j'écoute tout mais je ne prends plus rien ». Aujourd'hui, c'est la
peinture, une passion depuis toujours, qui rythme sa vie. « Je peins par
période. Je laisse tout en bordel, j'y vais quand je le sens. Je fais des choses
simples, des cerises, des pensées, des hortensias. Je suis une espèce de
marchande des quatre saisons ! ». L'artiste se sent « saltimbanque ». Pas de
projet : « Je n'ai jamais eu le temps d'en faire, je vis au jour le jour - 2009
Retour sur l'affaire
Quand il était petit, Aymeric Caron était fan des Visiteurs du
mercredi, une émission pour enfants qu’a présenté Patrick Sabatier sur
TF1: le chroniqueur l'a confessé samedi soir face à l’animateur, l'un
des invités.
«Elle n’existe plus. Enfin je crois»
Mais Aymeric Caron a aussi «vénéré» l’animatrice Soizic Corne dans la rubrique Interdit aux plus de 10 ans
des Visiteurs du mercredi, et a profité de la présence de Patrick
Sabatier pour demander de ses nouvelles. «Pourquoi vous ne l’avez pas
contacté? J’aurais aimé savoir ce qu’elle devient», lance-t-il d’abord tout
sourire. Patrick Sabatier répond embarrassé: «Parce que ce n’est pas possible,
je crois».
Laurent Ruquier rebondit en une seconde. «Elle n’est plus là hélas… Soizic
Corne, c’était son nom. Vous avez commis une boulette!», réagit-il en éclatant
de rire. «Elle n’existe plus. Enfin je crois», confirme Patrick Sabatier, alors
qu’Aymeric Caron se défend tout penaud, «j’ai vérifié pourtant (…) je n’ai pas
trouvé ce renseignement». «Moi c'est ce que l'on m'a dit»,
précise Patrick Sabatier.
Sur le plateau d’On n’est pas couché, le malaise
s’est transformé en un long fou rire de Léa Salamé, alors que Laurent Ruquier
tentait de combler le moment gênant, comme le montrent les extraits
ci-dessous.
Soizic Corne est en fait toujours vivante
Depuis la diffusion de la séquence, les internautes ont cherché à répondre à
la question, ne parvenant pas à trouver traces de l’animatrice depuis son
passage en 2009 dans Toute une histoire, émission présentée à l’époque
par Jean-Luc Delarue.
Le Point a fini par appeler les habitants de Moëlan-sur-Mer
pour annoncer qu' «en milieu de matinée dimanche, des
proches de la malheureuse héroïne d'un soir faisaient savoir que Soizic Corne,
68 ans, était toujours en vie».
Son frère choqué: «Ils ont voulu faire du buzz»
Interrogé par Télé 2 Semaines, le frère de Soizic Corne s'est indigné que
la séquence n'ait pas été coupée au montage. «On peut réussir à retrouver
tout le monde, la preuve ! Ils auraient dû vérifier et couper la séquence au
montage. Ils ont voulu faire du buzz», accuse-t-il,
alors qu'il a «reçu toute la nuit des appels de lointains amis de Soizic
atterrés après avoir vu l’émission».
«Du moment que ça fait du buzz et de l’audience, on se moque des
conséquences, même si c’est au détriment des personnes», dénonce le frère de
Soizic Corne qui affirme par ailleurs que sa soeur est «dans une situation
dramatique au niveau de sa santé, très difficile, et de son moral».
http://www.20minutes.fr/television/1472883-20141102-video-couche-grosse-gaffe-tourne-fou-rire
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