Jean-Pierre Adams, né le 10 mars 1948 à Dakar,
est un footballeur international français. À l'occasion d'une opération bénigne au genou, Jean-Pierre Adams tombe dans
un long et profond coma le 17 mars 1982 suite à une erreur d'anesthésie, dont il ne s'est toujours pas
réveillé
Après des débuts à l'Entente Fontainebleau avec laquelle il est double
vainqueur du Championnat de France Amateur en 1968 et 1969, Jean-Pierre Adams,
solide défenseur, signe à Nîmes début 1970. Il va rapidement exploser à mesure
que les Nîmois gravissent les échelons. 1972 sera l'année de sa révélation
totale puisqu'il finit vice-champion avec les crocodiles gardois, gagne la Coupe
des Alpes et intègre l'Equipe de France. Ce
remarquable défenseur, mesurant 1,78 m, constituait en
équipe de France avec Marius Trésor une
charnière centrale défensive redoutable surnommée « la garde noire ».
Jean-Pierre force un peu à l'entraînement et une douleur à la cuisse commence à
devenir trop insupportable. Après une radio il s'avère que Jean-Pierre Adams
doit être opéré d'une banale lésion au tendon. Il se rend dans un hôpital
lyonnais et n’en sortira jamais.
"Nous sommes le 17 mars 1982, avant l’opération Jean-Pierre ADAMS doit subir une
anesthésie mais une erreur de l’anesthésiste, plongera dans un coma l’ancien
stoppeur de l’équipe de France. Depuis, son état végétatif s’est nourri de
polémiques et de longues procédures devant les tribunaux. La faute des services
de l’hôpital de Lyon sera finalement établie. Un seul anesthésiste présent ce
jour-là, au lieu de deux habituellement. Huit patients à endormir inscrits au
tableau de garde, dont trois quasiment au même moment. Un étudiant stagiaire,
chargé de la perfusion d’alfatésine, qui accumule les bourdes. Bref, il reste un
homme allongé, même plus capable d’entendre la sentence (un bronchospasme,
diront les médecins), une épouse qui s’écroule et deux enfants, Laurent et
Frédéric, incapables de comprendre pourquoi leur papa reste endormi aussi
longtemps...
29 ans plus tard, Jean-Pierre ADAMS est
toujours dans le coma. Sa femme est toujours à son chevet et a rédigé une
biographie il y a quelques années."
http://www.oldschoolpanini.com/2011/01/jean-pierre-adams-dans-le-coma-depuis.html
« Je n’ai pas une vie ordinaire », affirme Bernadette Adams qui s’occupe chaque jour du corps et de l’esprit
de son mari.
Le 17 mars 1982, Jean-Pierre Adams, le footballeur international français,
tombait dans le coma lors d’une banale opération du genou. Trente ans plus tard,
sa femme continue de s’occuper de lui à domicile. Cette Eurélienne de naissance
retrace à 68 ans une partie de sa vie.
Comment avez-vous connu votre
mari ?
C’était lors d’un bal au début de 1968, dans la région de Montargis
(Loiret). Ca se passait comme ça avant. Je l’ai suivi tout de suite, il n’était
pas encore le grand footballeur professionnel. On s’est marié en 1969 et c’est
en 1970 qu’on est parti à Nîmes et qu’il est devenu
professionnel.
Comment s’organise votre vie
depuis l’accident ?
Je m’occupe de lui à domicile, c’est une vraie
chance que n’ont pas la plupart des familles. Je lui donne trois repas par jour,
il y en a un qui est donné à 16 heures par une infirmière. Mon temps libre sert
à garder mes petits-enfants ou faire les courses. Je pars très rarement car il
faut que je trouve toujours quelqu’un pour me remplacer. Et quand je pars,
j’appelle plusieurs fois par jour. Il s’ennuie quand je ne suis pas là, alors je
pars de moins en moins.
On vous sent plutôt sereine
malgré tout, l’état de votre mari ne vous inquiète plus ?
Non, je ne suis plus inquiète. Je sais comment le soigner, je
n’appelle le docteur que lorsqu’il prend vraiment froid, car c’est ça le risque,
lui qui souffre d’encombrement pulmonaire.
Comment envisagez-vous
l’avenir ?
Je ne l’envisage plus, je vis au jour le jour. Je n’ai plus de
grands projets, je ne ferai pas de voyage à l’autre bout du monde. Le Loiret, la
Corse, ça sera le maximum. Moi aussi je fatigue, il est bien plus costaud que
moi.
Avez-vous peur de partir
avant lui ?
Je ne sais pas, on dirait qu’il n’a pas
l’intention de vouloir partir, mais si je pars peut-être qu’il ne voudra pas
rester seul. Ça me fait peur de le laisser seul, je ne voudrais pas que mes
enfants gâchent leur vie comme moi.
“Gâcher”, n’est-ce pas un peu
fort ?
Je n’ai pas une vie ordinaire. Dès que je pars, il faut une
gardienne, je ne fais pas ce que je veux, quand je veux, et je ne fais plus
d’activité comme du footing…
Quels rapports ont vos
petits-enfants avec Jean-Pierre ?
C’est tout à fait normal. Ils viennent manger à la maison. À chaque
anniversaire, Jean-Pierre à son cadeau, même à la fête des pères ou à Noël, il
n’est pas oublié. Il leur arrive même de jouer avec lui, sur le lit. Ils ont
toujours vu leur papy comme ça. Le plus grand, qui a huit ans, pose des
questions : Quand va-t-il se réveiller?? C’est lui qui a marqué les buts?? On
leur explique, on montre des photos. Le voir sur un terrain les surprend
toujours, mais ils n’ont jamais été effrayés par lui.
« A
chaque anniversaire, Jean-Pierre a son cadeau »
Quelle image voulez-vous
garder de lui ?
Jean-Pierre, c’était la joie de vivre en personne. Il était rieur,
blagueur et sortait beaucoup.
http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/departement/2012/04/20/leurelienne-bernadette-adams-vit-au-chevet-de-son-mari-footballeur-dans-le-coma-depuis-30ans_1149006.html
le livre sorti en 2006
http://jean-pierre-adams-fifa-ligues.xooit.fr/t488-SON-ACCIDENT.htm
le livre sorti en 2006
http://jean-pierre-adams-fifa-ligues.xooit.fr/t488-SON-ACCIDENT.htm
Jean Pierre Adams est dans un état végétatif depuis 32 ans. Jean-Pierre Adams, un footballeur
international qui jouait en Équipe de France ne s'est jamais réveillé à cause
d'une erreur médicale. Âgé aujourd’hui de 66 ans, il est dans sa chambre,
allongé dans son lit sans tuyau ou machine branchée.
"Il ressent tout ce qu'on lui fait"
"Il remue la bouche, il entend mais
malheureusement, c’est tout ce qu’il fera. Il ressent tout ce qu’on lui
fait", explique sa femme Bernadette. "Il n'a pas de ride et presque pas de
cheveux blancs", décrit son épouse. "Il vieillit moins vite que moi. J’ai
l’impression que le temps s’est arrêté le jour de l‘accident",
ajoute Bernadette.
Il ne peut pas s’exprimer mais il est bien vivantBernadette Adams
Jean-Pierre Adams "respire tout seul. Il suffit qu’on
le fasse manger de tout, à condition que ce soit mixé", raconte-t-elle. "Quand
il dort il ferme les yeux, quand il est éveillé, il a les yeux ouverts. Vous
allez le voir dans son lit, il est d’apparence normale, comme
nous. Il est là sans être là. Je pense qu’il est dans son monde
à lui. Il ne peut pas s’exprimer mais il est bien vivant", estime Bernadette
Adams.
Continuer d'y croire
Aux côtés de l'ancien footballeur, Bernadette Adams
confie que certaines journées sont "compliquées". "C’est épuisant. Parfois, j’ai
besoin de souffler, j’étouffe", ressent-elle. Ne pouvant pas communiquer,
Jean-Pierre Adams est résigné au silence. "Est-ce qu’il en a marre ? Je
ne peux pas le savoir. Mais on ne va pas le laisser s’étouffer et
mourir", explique-t-elle.
Si l'épouse de Jean-Pierre Adams avait un conseil à donner à la femme de Michael Schumacher se serait "de ne pas baisser les bras, de lui parler. Il faut essayer de vivre comme avant, cela peut être très long, mais il faut continuer".
Si l'épouse de Jean-Pierre Adams avait un conseil à donner à la femme de Michael Schumacher se serait "de ne pas baisser les bras, de lui parler. Il faut essayer de vivre comme avant, cela peut être très long, mais il faut continuer".
http://www.rtl.fr/actu/international/dans-le-coma-depuis-32-ans-jean-pierre-adams-ne-peut-pas-s-exprimer-mais-est-bien-vivant-7771512746
http://www.leparisien.fr/societe/si-jean-pierre-voulait-mourir-il-me-l-aurait-fait-comprendre-17-03-2007-2007858868.php
« Jean-Pierre sent les odeurs, entend, sursaute quand
un
chien aboie. Mais il ne voit pas »
Mais Bernadette, drapée jeudi matin dans un long
manteau noir, n'est pas à 100 % là : « C'est si rare que je le quitte quelques jours... Je ne
peux pas m'empêcher de culpabiliser. »
Bien sûr, là-bas, dans la maison de Rodilhan (Gard) bercée
par le mistral, Jean-Pierre n'est pas seul. Il y a quelqu'un pour le veiller. « Mais je sens
bien qu'il m'attend, qu'il se demande quand je vais rentrer. » Monique, son amie, intervient
: « Il sait si c'est elle ou pas dans la pièce. Si c'est moi, il n'a aucune réaction, mais si
c'est sa femme, il frémit, renifle, bouge sa tête... » « Il connaît mon parfum, confirme Bernadette.
D'ailleurs quand j'en change, je vois bien que ça le contrarie... » Elle explique : « Jean-Pierre
sent les odeurs, entend, sursaute quand un chien aboie. Mais il ne voit pas. La journée ses
yeux sont ouverts mais il ne voit pas. » Cela fait vingt-cinq ans, aussi, que l'homme de sa
vie se tait.
Les derniers mots échangés par ce couple atypique sont des mots banals. C'était
ce sale mercredi 17 mars 1982. Jean-Pierre doit subir une légère opération à l'hôpital Edouard-Herriot
de Lyon à la suite d'une rupture de ligament du genou. Il appelle sa femme et lui dit : « On
commence à me préparer. Ils vont me faire une piqûre et on va m'opérer tout à l'heure. » Ce
seront ses dernières phrases. Il a 34 ans. « Il y a eu une succession d'erreurs dramatiques
: il a été mal intubé avec une sonde dans une bronche au lieu de ventiler les deux, l'anesthésiste
a endormi 8 patients à la chaîne, et puis la surveillance de mon mari a été confiée à un stagiaire
redoublant qui a avoué au tribunal n'avoir
pas été à la hauteur
», raconte Bernadette, la rage
aux lèvres. « Je suis d'une nature rancunière et plus le temps passe plus je leur en veux »,
lâche-t-elle. Jean-Pierre Adams a fait un bronchospasme, son cerveau a été privé d'oxygène et
il est tombé dans un état végétatif. L'hôpital a été condamné, Bernadette indemnisée, mais le
bonheur de ce couple amoureux et de ses deux enfants, bousillé.
« Dès qu'il y a
un match à la
télé,
je lui mets »
Bernadette, la blonde aux yeux bleus, et Jean-Pierre, l'Africain, s'étaient
rencontrés en 1968. « C'était dans un bal à Montargis. J'avais 24 ans, lui 20. » Les parents
de Bernadette tiquent. « Ma mère ne voulait pas que j'épouse un Noir mais je n'ai écouté personne
et j'ai suivi l'amour. Après, elle l'adorait, elle se serait battue dans le stade pour le voir
jouer. » Mariage en avril 1969 et naissance d'un premier enfant, Laurent, en décembre de la
même année. Jean-Pierre commence son ascension footballistique qui le mènera au firmament
(lire
l'encadré).
Les Adams habitent Nîmes, Nice où naît un deuxième enfant, Frédéric. Marly puis
Chalon-sur-Saône. Glamours à souhait, les Adams sont un peu le couple Karembeu de l'époque.
Après
le drame, Jean-Pierre passera un an dans un centre de rééducation à 300 km de Chalon. « Il avait
des escarres partout et avait perdu 11 kg. Ils ont commencé à vouloir le réintuber, alors je
l'ai sorti de là. » Dans la maison de Rodilhan, Bernadette se démène depuis vingt-cinq ans pour
adoucir la vie de son homme. « Le matin, je lui sers son petit déjeuner au lit à 7 h 30 puis
ses yeux se referment. » Pendant ce temps, Bernadette, « toujours chronométrée », fait ses courses.
« A midi le kiné arrive et on le lève puis je le fais déjeuner. Légumes, viande ou poisson mixés
que Bernadette lui donne à la cuillère. Puis je finis sa toilette, je le coiffe, l'habille et
je le rase, à la main... Il a la peau douce, lisse. Il ne vieillit pas, à peine quelques cheveux
blancs. » A 16 heures, il goûte puis dîne à 19 heures. « Dès qu'il y a un match à la télé, je
lui mets », ajoute Bernadette, qui espère toujours une réaction de Jean-Pierre. Comme lorsque
Laurent et Frédéric ont chacun eu un enfant. « Malheureusement ça n'a pas créé de déclic, mais
Lény et Noah adorent leur papy, aiment lui tenir compagnie. » Bernadette est très fière de ses
enfants qu'elle a élevés dans un bonheur complet alors qu'elle vivait, elle, un terrible malheur.
Et
l'euthanasie ? « Mon histoire n'a évidemment rien à voir avec ça. Si Jean-Pierre voulait mourir,
il me l'aurait fait comprendre. Il a l'air bien, son visage est serein. » Médicalement, Jean-Pierre
est juste soigné par le médecin de famille. « Quand il est enrhumé, qu'il tousse, je lui nettoie
le nez, lui donne ses médicaments. Mais aucun ponte ne s'est jamais intéressé à nous. De toute
façon, avoue Bernadette, je crois que je n'aurais pas envie d'entendre un médecin me dire que
son état ne s'améliorera pas. Un jour, peut-être, il va se réveiller et là ce sera... », rêve-t-elle
tout haut sans achever sa phrase.
Pour en savoir plus : Jean-Pierre Adams, biographie.
Editions France Europe Editions (Feel) 2006.
chien aboie. Mais il ne voit pas »
Mais Bernadette, drapée jeudi matin dans un long
manteau noir, n'est pas à 100 % là : « C'est si rare que je le quitte quelques jours... Je ne
peux pas m'empêcher de culpabiliser. »
Bien sûr, là-bas, dans la maison de Rodilhan (Gard) bercée
par le mistral, Jean-Pierre n'est pas seul. Il y a quelqu'un pour le veiller. « Mais je sens
bien qu'il m'attend, qu'il se demande quand je vais rentrer. » Monique, son amie, intervient
: « Il sait si c'est elle ou pas dans la pièce. Si c'est moi, il n'a aucune réaction, mais si
c'est sa femme, il frémit, renifle, bouge sa tête... » « Il connaît mon parfum, confirme Bernadette.
D'ailleurs quand j'en change, je vois bien que ça le contrarie... » Elle explique : « Jean-Pierre
sent les odeurs, entend, sursaute quand un chien aboie. Mais il ne voit pas. La journée ses
yeux sont ouverts mais il ne voit pas. » Cela fait vingt-cinq ans, aussi, que l'homme de sa
vie se tait.
Les derniers mots échangés par ce couple atypique sont des mots banals. C'était
ce sale mercredi 17 mars 1982. Jean-Pierre doit subir une légère opération à l'hôpital Edouard-Herriot
de Lyon à la suite d'une rupture de ligament du genou. Il appelle sa femme et lui dit : « On
commence à me préparer. Ils vont me faire une piqûre et on va m'opérer tout à l'heure. » Ce
seront ses dernières phrases. Il a 34 ans. « Il y a eu une succession d'erreurs dramatiques
: il a été mal intubé avec une sonde dans une bronche au lieu de ventiler les deux, l'anesthésiste
a endormi 8 patients à la chaîne, et puis la surveillance de mon mari a été confiée à un stagiaire
redoublant qui a avoué au tribunal n'avoir
pas été à la hauteur
», raconte Bernadette, la rage
aux lèvres. « Je suis d'une nature rancunière et plus le temps passe plus je leur en veux »,
lâche-t-elle. Jean-Pierre Adams a fait un bronchospasme, son cerveau a été privé d'oxygène et
il est tombé dans un état végétatif. L'hôpital a été condamné, Bernadette indemnisée, mais le
bonheur de ce couple amoureux et de ses deux enfants, bousillé.
« Dès qu'il y a
un match à la
télé,
je lui mets »
Bernadette, la blonde aux yeux bleus, et Jean-Pierre, l'Africain, s'étaient
rencontrés en 1968. « C'était dans un bal à Montargis. J'avais 24 ans, lui 20. » Les parents
de Bernadette tiquent. « Ma mère ne voulait pas que j'épouse un Noir mais je n'ai écouté personne
et j'ai suivi l'amour. Après, elle l'adorait, elle se serait battue dans le stade pour le voir
jouer. » Mariage en avril 1969 et naissance d'un premier enfant, Laurent, en décembre de la
même année. Jean-Pierre commence son ascension footballistique qui le mènera au firmament
(lire
l'encadré).
Les Adams habitent Nîmes, Nice où naît un deuxième enfant, Frédéric. Marly puis
Chalon-sur-Saône. Glamours à souhait, les Adams sont un peu le couple Karembeu de l'époque.
Après
le drame, Jean-Pierre passera un an dans un centre de rééducation à 300 km de Chalon. « Il avait
des escarres partout et avait perdu 11 kg. Ils ont commencé à vouloir le réintuber, alors je
l'ai sorti de là. » Dans la maison de Rodilhan, Bernadette se démène depuis vingt-cinq ans pour
adoucir la vie de son homme. « Le matin, je lui sers son petit déjeuner au lit à 7 h 30 puis
ses yeux se referment. » Pendant ce temps, Bernadette, « toujours chronométrée », fait ses courses.
« A midi le kiné arrive et on le lève puis je le fais déjeuner. Légumes, viande ou poisson mixés
que Bernadette lui donne à la cuillère. Puis je finis sa toilette, je le coiffe, l'habille et
je le rase, à la main... Il a la peau douce, lisse. Il ne vieillit pas, à peine quelques cheveux
blancs. » A 16 heures, il goûte puis dîne à 19 heures. « Dès qu'il y a un match à la télé, je
lui mets », ajoute Bernadette, qui espère toujours une réaction de Jean-Pierre. Comme lorsque
Laurent et Frédéric ont chacun eu un enfant. « Malheureusement ça n'a pas créé de déclic, mais
Lény et Noah adorent leur papy, aiment lui tenir compagnie. » Bernadette est très fière de ses
enfants qu'elle a élevés dans un bonheur complet alors qu'elle vivait, elle, un terrible malheur.
Et
l'euthanasie ? « Mon histoire n'a évidemment rien à voir avec ça. Si Jean-Pierre voulait mourir,
il me l'aurait fait comprendre. Il a l'air bien, son visage est serein. » Médicalement, Jean-Pierre
est juste soigné par le médecin de famille. « Quand il est enrhumé, qu'il tousse, je lui nettoie
le nez, lui donne ses médicaments. Mais aucun ponte ne s'est jamais intéressé à nous. De toute
façon, avoue Bernadette, je crois que je n'aurais pas envie d'entendre un médecin me dire que
son état ne s'améliorera pas. Un jour, peut-être, il va se réveiller et là ce sera... », rêve-t-elle
tout haut sans achever sa phrase.
Pour en savoir plus : Jean-Pierre Adams, biographie.
Editions France Europe Editions (Feel) 2006.
Le Parisien
http://www.leparisien.fr/societe/si-jean-pierre-voulait-mourir-il-me-l-aurait-fait-comprendre-17-03-2007-2007858868.php
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