La loi de Murphy est un adage qui s'énonce « si quelque chose « peut » mal tourner, alors cette chose finira « infailliblement » par mal tourner ». Une autre version du même adage indique que s'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie.
Cette loi peut être vue de deux manières : l'une, humoristique, est de prendre cette loi à la lettre, et de l'ériger en principe de pessimisme. Vu sous cet angle, la loi de Murphy est le constat, élevé au rang de principe fondamental de l'univers, que tout doit se produire pour le pire. Couramment, cette loi est aussi appelée loi de l'emmerdement maximum (LEM).
La loi de Murphy a trois aspects :
• l'un est bien évidemment un canular ; la fatalité fait échouer toute expérience, par des moyens tout à fait imprévisibles ;
• l'autre est de type statistique ; si beaucoup de personnes actionnent un appareil et qu'il existe ne serait-ce qu’« une » façon de se tromper, il existera statistiquement des gens qui le feront. Et c'est d'eux seuls que le service après-vente entendra parler. Cette seconde forme de la loi est confirmée par l'expérience et a conduit à l'utilisation généralisée de la conception de sûreté ;
• le dernier est psychologique ; c'est un problème de corrélation illusoire bien connu en psychologie et en communication, un événement négatif marque plus le sujet qu'un événement positif. Par exemple, si une action échoue, on évoquera la loi de Murphy, mais si elle réussit, personne ne pensera spontanément à la loi de Murphy. C'est l'une des raisons pour lesquels les clichés semblent si souvent être vrais.
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